La fin des années 80 marque une période extrêmement importante de l'histoire de l'humanité. En effet, la fin de la guerre froide bouleverse alors les représentations qu'ont les individus du monde. Mais il n'y a pas que les individus pour être déstabilisés par la chute du mur de Berlin et de l'URSS : les théoriciens des relations internationales ne savent pas comment réagir aux transformations induites par la fin du monde bipolaire. En effet, pendant la Guerre Froide, les relations internationales étaient simplifiées par une opposition Est/Ouest facilement définissable (...)
[...] Si ces deux grandes puissances s'affronteront D'un paradigme à l'autre, André Fontaine Voici venu le temps de la guerre pacifique, Blog de Jacques Attali, article publié le 24 novembre Les conséquences de la fin de la guerre froide sur les théories des relations internationales : quel ordre international pour le XXIe siècle ? certainement dans le futur selon Jacques Attali, un espace géographique restera certainement absent des négociations : l'Europe Le siècle de la puissance relative La littérature des relations internationales s'accorde pour consacrer la fin des mondes qu'ils soient bipolaire ou unipolaire. [...]
[...] D'autre part, un second type d'analyse se fait jour : il s'agit d'une analyse plus craintive qui reconstruit la possibilité d'une menace : celle de l'autre. Il s'agit notamment de la thèse de Samuel Huntington La fin de l'Histoire : 1 Grands débats dans un petit monde, Didier Bigo, revue Cultures et Conflits Les conséquences de la fin de la guerre froide sur les théories des relations internationales : quel ordre international pour le XXIe siècle ? La thèse de la fin de l'Histoire est développée par Francis Fukuyama. [...]
[...] Comme le titre le premier chapitre de son livre qui suivra l'article, notre monde est un monde divisé en civilisations Il n'y a ainsi que certaines sociétés qui sont aptes à la démocratie. Cette thèse prend donc le contrepied de celle de Fukuyama qui explique que la démocratie est un idéal, un point d'arrivée, vers lequel nous tendons tous. Nous ne sommes pas dans une phase de pacification mais bien dans une phase d'accélération des conflits. Ce n'est plus l'idéologie, mais la culture qui créé le conflit. Ainsi, le risque vient du fait qu'une guerre peut se mettre en marche dans laquelle l'Occident affronte le reste du monde. [...]
[...] De plus, ce regard oublie toute pensée historique ou sociologique : on ne prend pas en compte que certaines sociétés passent par des étapes et des événements qui n'ont pas touché les pays du Nord par exemple. Selon Didier Bigo, bien que cette approche puisse sembler nouvelle, elle ne constitue nullement une innovation Critiques de la thèse du choc des civilisations : L'analyse d'Huntington est séductrice. D'ailleurs, certains aspects des relations internationales d'aujourd'hui donnent du crédit à cet auteur. Pourtant, l'analyse, si on la pousse un peu apparaît quelque peu réductrice. Pour commencer, le découpage des civilisations tel que l'effectue Samuel Huntington est discutable. [...]
[...] Le théoricien publie un essai en 1992 (The end of History and the last man) qui sera très remarqué et débattu par la suite dans les théories des relations internationales. Le point de départ de Fukuyama c'est de penser que l'année 1989 représente un point le début d'une nouvelle ère : celle de la démocratie. Pour Fukuyama, le changement à l'œuvre en 1989 était un changement inéluctable (prédit avant la chute du mur : Fukuyama a publié à l'été 89 un article sur ce sujet dans National Interest) car on allait déjà avant l'effondrement soviétique vers le changement démocratique. [...]
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