L'Arctique est la région située au nord de la Terre, à l'intérieur et aux abords du cercle polaire. Le mot « arctique » vient de la Grande Ourse, (arctos = ours), donc « arctique » signifie « là où il y a des ours ». ( au contraire, l'Antarctique est un lieu où il n'y a pas d'ours.)
A la différence de l'Antarctique considérée comme étant un continent, l'Arctique est un bassin maritime gelé. Il s'agit donc d'un océan de glace encerclé de terres. C'est un énorme secteur s'étendant plus d'un sixième des masses continentales de notre planète - plus de trente millions km² et vingt-quatre fuseaux horaires. Il y a des habitants indigènes d'environ quatre millions, incluant plus de trente peuples et une douzaines de langues différentes. L'Arctique est une région de vastes ressources naturelles et d'un environnement très propre par rapport à la plupart des secteurs du monde. Le Sud de l'Arctique est recouvert par la toundra composée de mousses, de lichens, de bouleaux et de graminées. La faune terrestre comprend d'espèces spécifiques telles que l'ours polaire, le renard polaire, le renne, le bœuf musqué ect. De fait, l'Arctique présente un grand intérêt au moins pour les scientifiques.
[...] Aux termes de la Déclaration sur la création du Conseil de l'Arctique, le Conseil a pour mission de favoriser le développement soutenu de la région arctique, notamment le développement économique et social, de conditions de santé améliorées et du bien-être culturel et, encore, la protection de l'environnement , la santé de ses écosystèmes, la conservation de la biodiversité de la région et la conservation et l'exploitation durable des richesses naturelles Il va également coopérer avec d'autres pays non arctiques. II. Rôle du Conseil de l'Arctique Le Conseil de l'Arctique se penche principalement sur deux piliers d'activités, à savoir la protection de l'environnement et le développement durable. [...]
[...] Depuis 1994, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a possédé le statut d'observateur du Conseil de l'Arctique et son prédécesseur la SPEA, la déclaration d'Inari en 2002 (Finlande) du Conseil de l'Arctique est la preuve de cette sorte de relation de partenaire. Le PNUE déclare également qu'il accédera la collaboration étroite avec le Conseil de l'Arctique ainsi que les groupes de travail par une base des données d'information des ressources mondiales, afin de mieux protéger l'environnement arctique et de continuer à échanger les données de ressources naturelles. Le Conseil de l'Arctique préconise une collaboration accrue avec les organismes régionaux qui s'intéressent au Nord. [...]
[...] Le statut de l'observateur est maintenu tant que le consensus existe dans la réunion ministérielle. L'observateur qui s'engage dans une activité en contradiction avec la Déclaration établissant le Conseil se voit suspendre son statut. Ces observateurs peuvent établir des rapports et rapporter des documents liés à une réunion quelconque du Conseil. Conclusion En conséquence, le Conseil de l'Arctique est devenu depuis sa création la principale institution du dialogue multilatéral sur les enjeux circumpolaires. Cette année, il vient de fêter son 10e anniversaire. [...]
[...] Le Conseil de l'Arctique, par le présent établi, se veut un lieu de débats de haut niveau visant : a. à favoriser la coopération, la coordination et l'interaction entre les États de l'Arctique, avec la participation des communautés indigènes de l'Arctique et de ses autres habitants au regard des problèmes communs de l'Arctique plus précisément aux problèmes de développement soutenu et de protection de l'environnement dans l'Arctique ; b. à superviser et coordonner les programmes institués en vertu de la SPEA relatifs aux Programmes d'évaluation et d'échantillonnage dans l'Arctique (MASC) ; de Conservation de la flore et de la faune arctiques (CFFA) ; de Protection des milieux marins de l'Arctique (PMMA) ; et du Programme de préparation aux situations d'urgence, de prévention et d'intervention (PPSUPI) ; c. [...]
[...] Le Conseil se réunit au moins deux fois par an au niveau des hauts représentants arctiques. Les réunions sont préparées et présidées par l'Etat assumant la présidence du Conseil et, normalement, ont lieu dans ce pays. Il y a des règles de procédures communes pour les deux sortes de réunion, à savoir : D'abord, un quorum de six Etats membres est exigé pour tenir, soit une réunion ministérielle, soit une réunion des officiels seniors de l'Arctique. A travers cette règle, on constate certaines inefficacités parce qu'il faut au moins 3/4 des Etats membres afin de réaliser une consultation sur ces problèmes touchant de divers aspects de l'Arctique en vue de fixer des orientations et mesures adéquates. [...]
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