Notre siècle a été depuis des nombreuses années le baril de poudre de plusieurs désastres ou événements les plus horribles et les plus cruels causés par les différents régimes politiques. En effet, les revendications en vue d'une bonne gouvernance ont été formulées à cor et à cris de par et d'autres. En plus dans tous les coins du monde la tendance était de bannir tous les anciens systèmes ou régimes politiques qui ne favorisaient ni l'épanouissement du peuple ni une bonne cohésion entre les gouvernants et les gouvernés soit entre le peuple et l'Etat.
De cette façon, les cris de liberté et de démocratie et autres valeurs utiles pouvant jetter de base pour favoriser cette cohésion résonnaient dans les quatre coins du monde. Désormais, c'était les promesses de meilleures conditions de vie sociale et économique, qui mobilisaient les peuples dans le monde. Les gens comptaient tenir pour acquis la liberté que l'oppression ; la démocratie que la dictature ; la justice que l'inégalité ou l'injustice. C'est dans ce contexte qu'intervient notre sujet qui traite du rapport entre le peuple et l'Etat dans le processus démocratique en République Démocratique du Congo.
En effet, l'intérêt qui nous a porté à choisir ce sujet est celui de chercher à analyser pour enfin comprendre la qualité de la relation ou du rapport qui existe entre le peuple et l'Etat en République Démocratique du Congo. Mais quels sont les enjeux que renferme ce rapport et comment est-il vécu ? Mais avant de répondre aux questions auxquelles nous nous sommes posées, il nous importe d'évoquer Jacques Maritain pour souligner sa conception du peuple comme corps politique et le tout, puis de l'Etat comme étant partie du tout et mis au service de ce dernier. Ensuite, selon lui le rôle de l'Etat consiste à l'administration des affaires publiques en vue de la promotion du bien commun. C'est en partant de cette perspective du rapport ou la relation que Jacques Maritain établit entre le peuple et l'Etat, c'est-à-dire du rapport entre le tout et sa partie que nous essayerons de réfléchir sur le cas de la république démocratique du Congo.
[...] Mwamba BAPUWA, Kabila, apprenti dictateur in Jeune Afrique Economie, juin 1997, p.46. Ibidem, p.47. Mwamba BAPUWA, loc. Cit., p.49. Idem Ibidem, p.50. Robert CHARICK, Le concept de gouvernance et ses implications en Afrique in démocratie et Développement, Karthala, Paris p [44]Josette Rey-DEBOVE et Alain REY, Op. Cit., p.1353. Afrique espoir, n°22 Avril Juin 2003, p.14. Tshitenge LUBABU, RDC, ni guerre, ni paix in L'autre Afrique, n°99 (1er au 12 octobre) 1999, p.11. [...]
[...] Ce dialogue inter congolais a apporté un ouf de soulagement au peuple congolais qui était longtemps plongé dans le drame de la guerre. A cet effet, selon les propos d' Albert Mpolesha Le dialogue inter congolais offre une occasion pour briser l'hégémonie exercée par l'Etat sur la vie sociale, en définissant les conditions d'un nouvel équilibre entre l'Etat et la société civile. C'est une occasion qui est donnée aux Congolais pour rompre avec le système mortifère qui avait tendance à laisser l'Etat étouffer progressivement la société civile laquelle se présente chez nous comme l'ensemble d'associations : associations féminines [ En plus, l'on note aussi l'engagement qu'a manifesté les Congolais durant le dialogue inter congolais qui put imaginer le partage du pouvoir qui a donné le fameux système de 1+4(1président-4vices présidents). [...]
[...] André Compte SPONVILLE, Dictionnaire philosophique, PUF, Paris p.440. Idem Josette Rey-DEBOVE et Alain REY, Le nouveau Petit Robert de la langue française, Paris p Christian GODIN, Dictionnaire de Philosophie, Fayard, Paris p.971. Idem Jacques MARITAIN, L'homme et l'Etat, PUF, Paris p Idem Idem Henri MICHEL, les fascismes, PUF, Paris Coll. (que sais p.6. Idem Machiavel, le prince, Flammarion, Paris p.79. [27]Josette Rey-DEBOVE ET Alain REY, Op. Cit., p.958. André Compte SPONVILLE, op. Cit., p Jacques MARITAIN, Op. [...]
[...] Puis, Platon n'a cessé d'aborder cette question dans son oeuvre la république où il parlait de l'injustice dont a été victime son maître Socrate. En plus, Platon considère la justice comme étant une vertu essentielle pour la bonne marche de l'Etat d'où affirmation La justice est la condition même des autres vertus. Génératrice d'ordre et de force, elle est à l'origine de tout progrès moral. »[53]Déplaçons plutôt le centre de gravité de la réflexion pour parler de la justice comme équité ou égalité. [...]
[...] L'inégalité en RDC demeure politique si l'on peut emprunter le terme de Rousseau, dans la mesure où, il y a toujours un groupe des gens qui bénéficie des privilèges au détriment des autres. En fait, les membres du gouvernement congolais sont les plus pourvus en bien et en argent par rapport au reste du peuple. En plus, quand celui qui accède au pouvoir est de telle ou telle autre province son gouvernement ne sera composé que des gens de sa province. [...]
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