Max Weber définit le politique comme un mode de domination qui associe le contrôle de la coercition au système de la domination. Weber introduit une différence entre ces deux termes, le pouvoir signifie seulement la relation sociale qui permet de faire triompher la volonté de l'acteur dominant. Le pouvoir consiste à imposer sa volonté aux autres, la domination est plus abstraite elle insiste quant à elle sur la notion d'ordre social qui va permettre d'exercer effectivement le pouvoir. La domination, c'est la possibilité pour un système social d'obtenir l'obéissance des individus. Dans le domaine politique Weber définit trois types de légitimité qui aboutissent à trois formes de domination politique : la domination traditionnelle, la domination légale rationnelle et la domination charismatique.
[...] La domination a différentes sources de légitimité mais quelle qu'elle soit il parle au nom de la population tout entière. La représentation politique s'inscrit dans la division sociale des tâches, cela fait partie de la spécialisation croissante des fonctions qu'on observe dans toutes les sociétés. Dans les sociétés contemporaines ce processus de différenciation sociale est devenu de plus en plus complexe, en ce qui concerne l'aspect politique, dans les sociétés démocratiques les dirigeants doivent constamment démontrer leur représentativité. On a assisté à la professionnalisation de la classe politique depuis deux siècles en occident et si on cherche à comprendre les mécanismes de cette représentation, on constate que les représentants politiques assument deux fonctions : une fonction de déléguer et une fonction de dirigeant. [...]
[...] Le lien d'allégeance au monarque se trouve changé en lien d'allégeance à la nation, le sujet devient citoyen La diversification des institutions politiques et administratives : bureaucratisation. C'est l'émergence des instances consultatives qui se sont petit à petit transformées en institutions stables et qui ont abouti à l'instauration de la bureaucratie moderne. Le roi choisit des ministres pour être gérant du royaume, c'est la prémisse des ministères. L'aboutissement du processus : révolution, réorganisation administrative du pays qui fut complètement aboutie sous le Premier Empire Mouvement de juridicisation des rapports entre gouvernants et gouvernés. [...]
[...] Si on multiplie les critères de différenciation sociale, on aboutit à une mosaïque. L'Assemblée nationale ne peut être un modèle réduit de la société française. Néanmoins quand on regarde la composition effective de l'assemblée on constate que cette question de représentativité ne peut pas être totalement esquivée. En France on a un décalage énorme entre les catégories dont sont issus les députés et la situation de la société réelle. Il y a des catégories surreprésentées : les professions libérales, les enseignants, les énarques. [...]
[...] Personne ne peut dire l'état c'est moi ! Il y a une continuité de l'état par delà la succession des personnes qui l'incarnent momentanément. Si on a une institutionnalisation on a aussi une généralisation des normes juridiques à tous les membres de l'état aussi bien les dirigeants que les simples citoyens. Le processus d'étatisation en occident Ce processus s'est amorcé en France et en Angleterre à partir XIIIe siècle. Le pouvoir étatique s'affirma contre le pouvoir religieux et le pouvoir seigneurial. [...]
[...] Le but est de rappeler et régénérer l'identité nationale. Territorialement le territoire de l'état est marqué par une empreinte architecturale donc par des monuments qui témoignent de l'histoire politique du pays : arc de triomphe, tour Eiffel. Les dernières réalisations importantes sont des réalisations architecturales en rappel des histoires antérieures : pyramide du Louvre, ils veulent assurer une pérennité Les cérémonies : les fêtes officielles, les commémorations nationales marquées par la présence du chef de l'état. Le 14 juillet : allocution et d'autres cérémonies qui ne sont pas des fêtes officielles : remise de la Légion d'honneur Les gestes rituels sont les postures que les individus peuvent arborer pour montrer leur soumission au pouvoir, cela se traduit par la distance, une certaine soumission physique, ne pas regarder dans les yeux, de ne pas adresser la parole au roi. [...]
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