Si le communisme a été, aux côtés du fascisme, une des idéologies marquantes du 20e siècle, il convient de s'interroger quant à l'actualité de celle-ci au 21e siècle. Peut-on dire que le communisme procurera le même intérêt qu'il a porté au 20e siècle ? Que reste-t-il de cette idéologie ? Sans aller plus loin dans les questions, il suffit évidemment de faire un constat simple : aujourd'hui on peut dire que le communisme, comme il a été pensé par Karl Marx et Friedrich Engels, est en net recul par rapport à ces années de gloire en URSS entre 1917 et 1989.
Avec le regard que permet le déroulement des années, on peut identifier le communisme comme une doctrine politique et sociale visant à instaurer une société sans classes, dans laquelle le régime de la propriété individuelle est aboli, garante d'une parfaite égalité entre citoyens. Ses promoteurs ont présenté le communisme comme une alternative au modèle capitaliste d'organisation des sociétés qui n'aboutit qu'à la domination d'une classe (la bourgeoisie, propriétaire des moyens de production) sur une autre classe (le prolétariat). Ainsi le communisme est une politique d'organisation sociale permettant une sorte d'aplanissement des conditions de vie d'une nation dans laquelle l'égalité entre les individus apparaît comme une priorité. L'Europe au sens large a été influencée par cette politique communiste durant le 20e siècle comme peut le montrer l'exemple français. Mais aujourd'hui, il apparaît que cette doctrine n'est plus d'actualité et selon Francis Fukuyama, professeur américain d'économie politique, « si le communisme est actuellement supplanté par la démocratie libérale, c'est parce que l'on a compris qu'il ne procurait qu'une forme très imparfaite de reconnaissance ». De nos jours, le régime capitaliste a pris le pas sur la doctrine communiste comme peuvent le montrer les politiques européennes et américaines, avec l'exemple de la mondialisation.
[...] Les Partis Communistes nationaux s'effondrent et les Partis socialistes de toute l'Europe abandonnent l'anticapitalisme et acceptent l'économie de marché. L'hypothèse politique défendue par la LCR n'est pas validée, à savoir qu'à l'effondrement du régime de l'Union soviétique succède une révolution antibureaucratique vers le socialisme. Or rien de tout cela ne se passa ; même, une vague d'optimisme souffle sur les pays occidentaux durant les années 1990 (croissance économique, révolution numérique). La LCR s'oriente alors vers la création d'un nouveau parti. [...]
[...] Les mouvements altermondialistes à proprement parler apparaissent extrêmement divers, au-delà des organisations les plus connues, et peuvent être classés en quatre catégories : les groupes radicaux, les mouvements sociaux, les ONG et les organisations de vigilance citoyenne Ces mouvements ne sont pas révolutionnaires au sens marxiste-léniniste du terme. Ils ne recherchent pas non plus à prendre le pouvoir. Ils entendent transformer le système économique global en vue d'instaurer une autre mondialisation Il convient de parler d' alternatives au pluriel tant les différences sont nombreuses entre réformistes, prorégulation, prodéglobalisation, alternatifs et anti-impérialistes. [...]
[...] Dans d'autres pays, comme en France, la contestation de la mondialisation est généralement assimilée à une nébuleuse de la gauche radicale, de José Bové à Olivier Besancenot, en passant par ATTAC, le syndicat SUD ou les mouvements écologistes. La notion d'altermondialisme s'élargit de plus en plus, car elle intègre désormais l'ensemble des formes de résistance et de protestations de la société civile puisque l'altermondialisme est présenté comme une lutte globale contre toutes les formes de domination et d'oppression Cependant, l'altermondialisme peut aussi être défini de manière assez précise : il s'agit de la nébuleuse des organisations appartenant principalement à la société civile. [...]
[...] Pour la première fois lors de cette élection, l'extrême gauche obtient cinq députés dont deux sont de la LCR (Alain Krivine et Roselyne Vacchetta). Lors de l'élection présidentielle de 2002, après le refus de LO de continuer l'aventure des listes communes de 1999, la LCR décide de présenter un candidat LCR pour la première fois depuis 1974. Il s'agit d'Olivier Besancenot un jeune facteur de 27 ans inconnu dans le monde politique, mais qui a fait ses classes comme assistant-parlementaire au Parlement européen. Sa personnalité connaît un réel succès médiatique et remporte des voix soit plus que le PCF qui obtient des voix. [...]
[...] Suite à cette élection, la LCR connaît une inflation du nombre de ses militants et de sa popularité. Pour les élections régionales et européennes de 2003 et 2004, elle fait liste commune avec LO pour créer un pôle à gauche de la gauche plurielle mais n'arrive pas à profiter de sa popularité. En 2005, la LCR s'engage dans la campagne pour le non à la constitution à travers les collectifs unitaires de la Fondation Copernic auxquels participent tous les militants du non de gauche. [...]
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