soft power, Russie, géopolitique, idéologie, influence des médias, Vladimir Poutine, enjeux olympiques, relations internationales, Culture, Guerre froide, Droits LGBTQIA
Le 8 décembre 1991, la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie signent les accords de Minsk, ce qui décrète la fin de l'URSS. Le pays était alors anéanti suite à la guerre froide contre les États-Unis (1947-1991). La Russie tente depuis ce jour de se reconstruire et de se réaffirmer en tant que puissance à l'échelle mondiale. Le pays utilise notamment le soft power : convaincre sans faire usage de la force, diffuser une puissance culturelle et idéologique. La Russie utilise tout particulièrement deux branches du soft power : le sport power et le soft power à travers les médias.
[...] Comment la Russie parvient-elle à diffuser son idéologie politique sans usage de la force ? Le soft power russe Le 8 décembre 1991, la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie signent les accords de Minsk, ce qui décrète la fin de l'URSS. Le pays était alors anéanti suite à la guerre froide contre les États-Unis (1947-1991). La Russie tente alors depuis ce jour de se reconstruire et de se réaffirmer en tant que puissance à l'échelle mondiale. Le pays utilise notamment le soft power : convaincre sans faire usage de la force, diffuser une puissance culturelle et idéologique. [...]
[...] Tout d'abord, il faut savoir que pour les Russes, le sport power n'est pas nouveau : en effet, il était autrefois utilisé par l'URSS. Au XXe siècle, l'État soviétique créait des organisations sportives et autres afin de mettre la population au sport. Cela visait à rassembler le peuple autour d'une idéologie commune : « l'homme nouveau soviétique », un homme fort avec une bonne hygiène de vie. En 1932, un programme sportif soviétique avait également été mis en place afin de préparer les Soviétiques à la défense de leur territoire. Ce programme est rétabli par Vladimir Poutine en 2014. [...]
[...] De plus, la cote de popularité de Poutine Cependant, à l'échelle mondiale, ils ont eu des conséquences négatives : les caméras du monde entier étant braquées sur la Russie, cela a pu dénoncer les nombreuses violations du pays notamment sur les droits de l'Homme, les droits LGBT, le traitement des animaux . De plus, les chefs d'État occidentaux n'ont pas voulu faire le déplacement pour venir assister aux JO pour montrer à Poutine qu'ils ne célèbrent pas son succès. Conclusion Le sport power marque bien le lien en Russie entre la politique et le sport, et Vladimir Poutine n'hésite pas à transmettre ses idées au travers de ce soft power. [...]
[...] Ce dernier promeut l'idéologie politique du pays à travers eux. L'État utilise alors le sport afin d'améliorer l'image de la Russie à deux échelles : nationalement et mondialement. Le sport est destiné à souder la population russe autour de valeurs communes : le patriotisme, la grandeur du territoire, la force physique . Mais également à montrer sa puissance face au reste du monde. Sport power : l'exemple des JO de Sotchi Les JO d'hiver de Sotchi sont un bon exemple du sport power russe : c'est le plus gros événement sportif que la Russie ait accueilli. [...]
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