Comment un État conserve-t-il sa légitimité ?

Résumé du document

Il s'agit d'un document qui explique comment l'État conserve sa domination en utilisant différents moyens.

Extraits

[...] » Le concept de Bitnation, le fait que les individus s'affranchissent de l'État, l'État apprend à s'adapter à cette nouvelle économie qui s'instaure de plus en plus dans la vie des citoyens. S'il existe un conflit entre certains États et les cryptomonnaies comme en Chine, où l'État a fait en sorte que le bitcoin ne devienne pas une monnaie d'échange quotidienne afin de garder ce monopole, d'autres États s'adaptent, les cryptomonnaies aujourd'hui sont plus accessibles en France. Également des cryptomonnaies se vendent aux enchères classiques. Différents modèles reconfigurent ainsi l'État, remettent en question son monopole dans certains domaines, même si cela change quelque peu selon les pays. [...]

[...] L'approche transnationale est enrichie du courant d'économie politique mondiale, domaine de recherche en pleine expansion. Le cadre de l'État peut ainsi changer et ne pas rester aussi national du fait de la mondialisation, des nouveaux réseaux de communication, des modes d'action non-gouvernementales notamment liés aux ONG. Des sociétés parallèles à celle de l'État Le zapatisme ne se réclame ni de la classe ouvrière ou de la paysannerie, mais des indigènes. Contrairement à la guérilla du Che, les zapatistes pensent: "Nous ne voulons pas le pouvoir mais nous voulons le pouvoir." Ainsi, les communautés zapatistes visent une réappropriation collective de la décision en se reposant sur les traditions indigènes avec un système d'auto gouvernement au niveau des villages qui organisent la justice, la politique, la santé. [...]

[...] Comment un État conserve-t-il sa légitimité ? D'après Max Weber, « Toutes les dominations cherchent à éveiller et à entretenir la croyance en leur légitimité » ; Ainsi, le concept d'État tel qu'on le connaît n'est pas évident, naturel, il découle d'un long processus historique, sociologique, de rapports de dominations. Le concept d'État est défini par le juriste Carré de Malberg comme « une communauté d'hommes, fixée sur un territoire propre et possédant une organisation d'où résulte pour le groupe envisagé dans ses rapports avec ses membres une puissance suprême d'action, de commandement et de coercition » Le notion d'État apparaît à la renaissance, à travers des auteurs qui contribuent à la définition de cette notion tels que Machiavel, Martin Luther et Jean Bodin.Au XVIIIème siècle, les philosophes des Lumières explorent également cette notion, à travers les contrats social, qui justifient l'existence de l'État. [...]

[...] Forme typique de l'État de droit moderne, la légitimité est lié à la fonction et non à la personne. La domination charismatique qui repose sur la croyance en des qualités exceptionnelles d'un individu, sur des émotions comme avec des personnes tes que Che Guevara, De Gaulle qui incarnent certains modèles. Cependant cette légitimité n'est jamais acquise D'après Max Weber: « Nous entendons par État une entreprise politique de caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l'application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime. [...]

[...] L'État doit maintenir de bonnes relations avec ses forces armées car les coups d'État sont souvent menées par l'armée, qui possède les armes. Il existe donc une interdépendance. C'est quand le prélèvement de l'impôt a pris un caractère unifié sur l'ensemble du territoire que l'État a pu émerger, il y a donc eu une homogénéisation par ce biais, le monopole fiscal en France. Ainsi, par différents biais, l'État assoit sa domination et par différents acteurs institutionnels, justifie sa légitimité lors de moments insurrectionnelles ou de crise démocratique. [...]