Ce système est celui qui respecte le plus strictement la séparation des pouvoirs : le gouvernement, les chambres et les instances judiciaires sont indépendants. Le modèle des systèmes présidentiels sont les Etats-Unis. Ce système fonctionne toutefois par quelques relations entre les pouvoirs qui sont autant de poids et contre poids. Ainsi, le Congrès crée la loi mais le Président peut s'opposer par ce veto. Toutefois, ce veto peut être surmonté par un vote de deux tiers des chambres.
Le pouvoir exécutif est celui qui est chargé d'exécuter, c'est-à-dire de mettre en place les lois décidées et votées par le pouvoir législatif.
Le pouvoir exécutif est composé de ses éléments les plus connus qui sont les instances politiques à sa tête : le président, le premier ministre, les ministres. Mais le pouvoir exécutif est aussi composé d'éléments bureaucratiques : ce sont les fonctionnaires, la police, l'armée. Toutefois, ce pouvoir est organisé de façon pyramidale autour d'une grande hiérarchie. Le pouvoir principal est entre les mains d'un individu qui est à la tête du gouvernement (chef du parti majoritaire victorieux aux élections) et il est souvent accompagné d'un chef de l'Etat qui, lui , est apolitique. Toutefois, dans certains cas il existe des chefs de l'Etat qui sont aussi chefs du gouvernement comme en Russie et en France (le premier ministre n'ayant en réalité que peu de pouvoir). Quand, il n'est pas en même temps le chef du gouvernement, le chef de l'Etat a un pouvoir très symbolique.
[...] Ceci se manifeste durant les crises politiques, sociales ou économiques ou il est le porteur de l'Etat en dernier ressort, la clé de voute du système politique. II] Des variations de pouvoir selon le système politique : présidentiel ou parlementaire ? Les gouvernements dans le régime présidentiel. Ce système repose sur une séparation forte des pouvoirs entre les assemblées et les structures du gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par un président élu, mais non responsable directement devant l'assemblée. Le président est à la fois chef de l'Etat et chef de l'exécutif. [...]
[...] II] Comment fonctionnent les assemblées et quel bilan en tire ? Entre unicaméralisme et bicaméralisme : Il existe quelques assemblées unicamérales, notamment la Knesset en Israël. L'argument de n'avoir qu'une seule chambre est de défendre l'idée d'une plus grande réactivité et efficacité. Toutefois, la plupart des régimes politiques contemporains se basent sur le bicaméralisme. Les avantages sont multiples et tout d'abord le fait que la seconde chambre peut contrôler les décisions de la première. Ensuite le fait qu'il y ait deux chambres multiplie les occasions de débat et donne une plus grande légitimité et lisibilité aux décisions. [...]
[...] Le déclin des assemblées : Tout d'abord, les assemblées et leurs membres voient leur capacité d'innovation et d'autonomie réduite par le fait qu'elles sont souvent tenues par la discipline des partis au pouvoir. Les représentants sont élus grâce aux appareils des partis et se doivent de respecter la discipline de parti et de suivre leurs camps. Ceci limite l'image des assemblées comme des lieux de débats équitables et démocratiques. De même, les lois proposées et votées sont proposées par les membres des assemblés, mais ceux- ci se font souvent les relais d'initiatives venant de l'exécutif ou des chefs de leur parti. [...]
[...] La plupart des exécutifs modernes respectent un système parlementaire. C'est à dire que le pouvoir dépend et est responsable devant les chambres et le chef de l'Etat et le chef de gouvernement sont séparés. Le plus souvent le chef du gouvernement est le chef du parti majoritaire qui a remporté les élections et est donc majoritaire à la chambre. Il est choisi alors par un pouvoir législatif sur lequel il a un contrôle de par l'appareil de son parti. On parle de séparation souple des pouvoirs, car les relations entre les pouvoirs sont réglementées afin de créer une certaine collaboration. [...]
[...] Toutefois, on l'a vu l'exécutif est souvent à l'initiative des lois (officiellement ou non). De plus, on voit de plus en plus une domination des instances internationales sur les lois. Ainsi, les lois françaises sont de plus en plus concurrencées par les directives européennes. On peut alors dire que le rôle principal des assemblées et celui de créer un lien de représentation entre les citoyens et le pouvoir : les citoyens, ont un certain rôle à jouer dans l'élaboration de la loi. [...]
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