Charles Louis de Seconda, Baron de la Brèd, 1689-1755.
Lui abandonne la classification traditionnelle (démocratie, monarchie,…) et va lui substituer celle de République, monarchie et despotisme. Il réunit démocratie et aristocratie sous le label de République, c'est-à-dire au sens d'État gouverné par plusieurs, et il va diviser le gouvernement d'un seul en monarchie et despotisme.
D'abord Montesquieu envisage la République d'un point de vue démocratique, c'est par nature celle où la souveraineté est aux mains du peuple, qui apparait donc à la fois comme souverain et sujet. En tant que monarque, le peuple obéit à ses volontés propres qui s'expriment par la voix des suffrages. En tant que sujet il obéit à des magistrats nommés par lui. Le peuple étant souverain il doit faire par lui-même ce qu'il peut bien faire et ce qu'il ne peut pas bien faire il faut qu'il le fasse faire par des ministres choisis par lui-même. Nous retrouvons l'idée même de la théorie du régime représentatif : système dans lequel le peuple exerce par des intermédiaires sa volonté. Dans cette République les lois ont pour objet de maintenir l'égalité, il doit conserver la pureté des mœurs. Conseillons tout de même que Montesquieu envisage la déclaration de la République lorsque la souveraineté sera assurée par un petit nombre, mais il semble favorable de la souveraineté soit confiée à des citoyens préparés à gouverner dès la naissance.
[...] La classification des régimes politiques selon Montesquieu: Charles Louis de Seconda, Baron de la Brèd, 1689-1755. Lui abandonne la classification traditionnelle (démocratie, monarchie, ) et va lui substituer celle de République, monarchie et despotisme. Il réunit démocratie et aristocratie sous le label de République, c'est-à-dire au sens d'État gouverner par plusieurs, et il va diviser le gouvernement d'un seul en monarchie et despotisme. D'abord Montesquieu envisage la république d'un point de vue démocratique, c'est par nature celle où la souveraineté est aux mains du peuple, qui apparait donc à la fois comme souverain et sujet. [...]
[...] Pour lui la liberté consiste à pouvoir faire tout ce que les lois permettent. Cette liberté ne peut exister que dans le gouvernement modéré. Les républiques ne sont pas des Etats libres par nature, il s'agit d'un régime qui va assurer en priorité la liberté, mais aussi et surtout l'égalité. De la même manière la monarchie n'a pas nécessairement la liberté pour objet, elles peuvent tendre à la seule gloire du monarque, elle s'éloigne de plus en plus de la liberté et s'en dégage même tout à fait lorsqu'elle dévie en despotisme. [...]
[...] - Enfin le pouvoir législatif lui-même peut engager des responsabilités des ministres du roi dans le cas ou les lois seraient mal exécutées. En fait en décrivant la théorie de séparations des pouvoirs il va prendre appui sur la constitution britannique. Mais quelques années plus tard c'est la constitution américaine que va le mieux transposer ces idées, tandis que les citoyens français vont délaisser l'opinion de Montesquieu et se détourner de la constitution britannique, dû à la publication d'une autre grande œuvre : Le contrat social de JJ ROUSSEAU. [...]
[...] Deuxièmement , au sein d'une monarchie le pouvoir souverain aux mains d'un seul qui gouverne, mais selon des lois fixes et établies. Dans ce régime le monarque sera la seule source de tout pouvoir politique et civil, mais il n'absorbera pas toute la puissance, car il existe au sein des monarchies ce qu'on qualifierait de pouvoir intermédiaire (ex : magistrats, clergé, etc. ) et ces corps intermédiaires sont censés contrebalancer les pouvoirs au monarque. Ce n'est que si le monarque ôte aux corps intermédiaires les prérogatives que la monarchie se corrompt pour se transformer en despotisme. [...]
[...] Or pour éviter qu'on puisse abuser des pouvoirs, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir. Montesquieu distingue ainsi 3 pouvoirs : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif, et le pouvoir judiciaire. Ces 3 pouvoirs logiquement doivent être confiés à des corps ou personnes différents, raison pour laquelle la monarchie est un gouvernement modéré, car le roi s'il détient le monopole des pouvoirs législatif et exécutif pour autant il laisse à ses sujets l'exercice du pouvoir judiciaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture