La République romaine, qui a duré près de cinq cents ans (de 509 avant JC à l'an 31 avant JC), est, aujourd'hui encore, perçue comme une période mythique et incontournable de l'Histoire. Entre légende et réalité, on a tous entendu parler de ce peuple et de ses vastes conquêtes. Cependant, il est difficile d'analyser les causes de la chute de ce régime républicain, qui amèneront peu à peu la naissance de l'empire.
A propos de ces causes, Jacques Gaillard a écrit : « On ne peut maintenir le monde avec les institutions d'une cité, ses rituels politiques, son centralisme foncier. La collectivité républicaine peut-elle encore penser une respublica qui s'étend sur trois continents, et où s'imposent des forces que ne gère plus vraiment le sénat ? Parce que l'espace romain est devenu extraordinaire, les pouvoirs des leaders sont condamnés à le devenir. »
Selon Jacques Gaillard, la chute de la République romaine a été entraînée par le trop grand élargissement des frontières. D'après lui, les institutions et les rituels politique prévus pour une cité ne pouvaient en aucun cas faire fonctionner un espace aussi vaste, couvrant des régions très diverses, englobant des cultures très variées. Le pouvoir trop centralisé de la République aurait dû être modifié, afin d'espérer gérer un tel espace. Pour Jacques Gaillard, les pouvoirs des dirigeants de la République auraient dû se renforcer, s'accentuer, se développer davantage à mesure que les frontières s'agrandissaient.
Pour nuancer tout de suite les propos de Jacques Gaillard, il faut envisager d'autres causes de la chute de la République, qui sont nombreuses, bien qu'entremêlées, et toutes plus ou moins liées les unes avec les autres.
Dans quelle mesure l'immensité de l'espace romain est-elle la cause majeure de la chute de la République ?
Dans un premier temps nous montrerons que l'immensité s'est avérée comme cause principale de la chute de la République ; nous verrons ensuite que les crises sociales, politiques et économiques ont joué un rôle prédominant ; puis, pour terminer, nous évoquerons une autre cause de la fin du régime républicain : la violence.
[...] En effet, un tel empire, de surcroît à une époque où les techniques de communication ne permettent pas un contrôle efficace et rapide de tout le territoire, n'est pas simple à gérer. Et la République présente un certain nombre de failles par rapport à cet immense espace. Une politique mal adaptée Les Institutions et la Constitution de la République sont mal adaptées à l'immensité de l'espace romain. Elles conviennent pour diriger une cité, mais n'ont pas ou peu évolué lorsque les frontières se sont étendues. Exemple : un pouvoir centralisé sur Rome, réservé à un cercle fermé d'élites. [...]
[...] Conclusion Les causes de la chute de la République romaine sont en réalité très nombreuses. L'immensité du territoire en a été la principale, mais elle a été grandement complétée par les diverses crises, notamment sociales, qu'a connues Rome, ainsi que le développement de la violence, générée par divers facteurs. Ainsi nous préfèrerons nuancer les propos de Jacques Gaillard en proposant d'autres causes de la chute du régime républicain de ce vaste empire. Certes l'immensité de l'espace le rendait difficilement gérable, et donc fragilisait énormément le pouvoir politique, mais il ne faut pas oublier les autres facteurs de ce déclin de la République. [...]
[...] Exemple : les petits généraux qui s'enrichissent et prennent du pouvoir La multiplicité des conflits Cet immense empire réunit des peuples très différents, qui se côtoient plus ou moins pacifiquement. Les conquêtes se font par des moyens guerriers, elles entraînent des guerres entre les peuples, et d'autres conflits intérieurs apparaissent, ébranlant la République. Exemple : César et la guerre des Gaules. L'immensité du territoire romain a déstabilisé la République notamment à cause de trois facteurs qu'elle a provoqués : une politique plus du tout adaptée à la taille de l'empire, un pouvoir fragilisé par l'émergence de groupuscules, et des conflits qui résultent pour la plupart des conquêtes. [...]
[...] Selon Jacques Gaillard, la chute de la République romaine a été entraînée par le trop grand élargissement des frontières. D'après lui, les institutions et les rituels politiques prévus pour une cité ne pouvaient en aucun cas faire fonctionner un espace aussi vaste, couvrant des régions très diverses, englobant des cultures très variées. Le pouvoir trop centralisé de la République aurait dû être modifié, afin d'espérer gérer un tel espace. Pour Jacques Gaillard, les pouvoirs des dirigeants de la République auraient dû se renforcer, s'accentuer, se développer davantage à mesure que les frontières s'agrandissaient. [...]
[...] En effet, la peur, l'instabilité et la pauvreté provoquent une insécurité générale. On note une tendance générale à la violence. Exemple : les révoltes d'esclaves, les campagnes peu sûres parcourues par des brigands La question militaire La fin de la République est marquée par la montée en puissance de généraux. Cette période observe un développement colossal de l'armée et du pouvoir militaire, ce qui nuit fortement au régime républicain et qui entraîne une autre forme de violence encore. Exemple : le pouvoir et la richesse des généraux, l'influence qu'ils en tirent La personnalisation du pouvoir La chute de la République a aussi été entraînée par toutes les tentatives de prise de pouvoir, les coups d'Etat. [...]
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