Cette relation va surtout être axée entre le Canada et l'Europe, réduite à l'origine à la France et à la Grande-Bretagne, évoluant vers une entité propre étant aujourd'hui l'Union européenne.
Les dernières années, particulièrement l'après-Guerre froide va écorner la politique étrangère canadienne envers l'Europe et vice-versa.
Le Canada peut-il encore prétendre à une relation privilégiée avec le continent européen ? (...)
[...] Cela a disparu au profit d'une société de sécurité. Évidemment, dans les premières années post-Seconde Guerre mondiale (les premières années de la Guerre froide), l'argument va être de développer cette communauté pour faire face à l'expansion soviétique. Donc, cette société va avoir du mal à choisir entre l'autonomisation face aux États-Unis et la volonté de contrer la menace soviétique. C'est sur cette base qu'il y aura un essor de l'atlantisme et que le Canada décidera de maintenir certaines forces en Europe. b. [...]
[...] La relation transatlantique : mythe ou réalité? Hiver De l'idée au principe politique : les premiers pas de l'Atlantisme 2. La Guerre froide et le déclin 3. L'après-Guerre froide : le temps des ambiguïtés Idéalité atlantique ou réalité nord-américaine? La relation transatlantique : mythe ou réalité? Il est important de voir que lorsqu'on parle de relation transatlantique, il faut considérer qu'elle est complexe, puisqu'elle concerne une multiplicité d'acteurs. Le Canada est évidemment au centre, mais les États- Unis sont également présents. [...]
[...] Aujourd'hui, on parle plutôt de Canada États-Unis Europe. La réalité politique plonge ses racines dans les origines historiques du Canada. Avant même que le Canada soit Canada, il y avait des relations entre le territoire de l'actuel Canada et l'Europe. La dimension atlantique avait toujours compté dans la politique extérieure du Canada. L'idée d'un Canada considéré comme pays européen n'a pas surgi soudainement avec l'intensification de la coopération anglo-américaine ; elle était profondément ancrée dans la perception que les Canadiens avaient d'eux-mêmes, dans leur comportement politique dès le tout début de la colonisation, et dans la décision marquante prise dans les années 1770 de ne pas emboîter le pas aux États- Unis sur le chemin de l'indépendance (Nossal). [...]
[...] La position du Canada a toujours été délicate : elle a toujours fait un grand écart avec d'un côté la position des États-Unis (pro-OTAN) et de l'autre, une partie des États européens (il faut que l'Europe ait une défense autonome). Évidemment, le point de vue de l'alliance transatlantique est principalement défendu au Canada par les militaires et les démocrates de la défense. Eux sont les plus radicaux c'est aussi la position américaine qui se méfient même d'un pilier européen dans l'OTAN. S'il y avait formation d'un pôle américain et d'un pôle européen en matière de défense, le Canada serait pris entre deux chaises. [...]
[...] Reste qu'en terme quantitatif, cette relation est assez restreinte, notamment quand on regarde les échanges économiques. Que réserve l'avenir de cette relation? La relation entre le Canada et l'Europe a une réalité : - 1990 : Déclaration transatlantique et dialogue régulier avec la communauté européenne - Déclaration politique et plan d'action de 1996 - Depuis 2004 : Programme de partenariat avec l'Union européenne i. Sécurité internationale ii. Prospérité iii. Coopération justice iv. Coopération devant les défis mondiaux v. Rapprochement entre les peuples canadiens et européens Idéalité atlantique ou réalité nord-américaine? [...]
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