Constat de départ : en s'axant sur l'individu, la démocratie et la République n'ont pas atteint leur but d'égalité et de justice. La philosophie subjectiviste doit donc être dépassée, il faut s'intéresser aux structures sociales (d'où le terme de structuralisme) pour déconstruire les processus de domination sociale en démocratie. Les individus ne sont pas autonomes par rapport aux structures sociales, d'autant qu'ils n'en ont pas conscience ...
[...] La démocratie, par le biais de certaines de se institutions, et parce qu'elle considère l'Esprit comme l'élément crucial chez l'homme, fait la même chose (Bien entendu, je résume grossièrement). Finalement, la Modernité nie la différence (utilisation de Foucault par les féministes, les multiculturalistes ) Cf : Foucault Michel, Naissance de la clinique, PUF Foucault Michel, Les mots et les choses, Gallimard (trop ardu, ne lisez pas ça) Foucault Michel, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Gallimard Foucault Michel, Histoire de la sexualité. [...]
[...] En outre, les enfants d'ouvriers éprouvent une culpabilité à faire plus d'études que leurs parents (sur ce point, romans autobiographiques d'Annie Ernaux, La Honte et Ce qu'ils disent ou rien, chez Folio). Donc le fait que les enfants d'ouvriers réussissent moins bien à l'école que les enfants de profs ou de cadres n'est pas dû au fait qu'ils sont moins intelligents et pas seulement au fait que les études coûtent cher, mais il découle également d'un décalage culturel fort dès leur naissance qu'il est très difficile de dépasser : intériorisation de l'infériorité. Cf. : Bourdieu Pierre, La reproduction et Les héritiers, Minuit (publiés en 1964 et 1967). [...]
[...] Volume 1 : La volonté de savoir, Gallimard Foucault a connu une postérité très grande aux Etats-Unis. Alors qu'en France, il a été majoritairement lu par le milieu universitaire et le grand public cultivé jusqu'aux années 1990. Aux Etats-Unis, les universitaires l'ont lu mais, dès les années 1970, il a été récupéré par les militants (homosexuels, féministes En France, cela s'est passé aussi, mais beaucoup plus tard, dans les années 1990. [...]
[...] L'individu n'existe pas a priori, de manière isolée, parce qu'il pense, mais il est étroitement lié aux structures sociales, dotées de pouvoir et porteuses de discours dominants. Travail en particulier sur l'institution psychiatrique du XIXe siècle et sur l'institution pénitentiaire (la prison). Les asiles, en particulier, sont issus de l'idéologie démocratique qui met le Savoir sur un piédestal (la Raison, etc.) Mais cette volonté de connaître le fonctionnement du psychisme humaine a conduit, selon Foucault, à définir la normalité (l'homme raisonnable) et l'anormalité (le fou). [...]
[...] La philosophie subjectiviste doit donc être dépassée, il faut s'intéresser aux structures sociales (d'où le terme de structuralisme) pour déconstruire les processus de domination sociale en démocratie. Les individus ne sont pas autonomes par rapport aux structures sociales, d'autant qu'ils n'en ont pas conscience. C'est ainsi que s'arrête la domination de Sartre, le dernier grand philosophe français, et de la philosophie de la subjectivité (cf. Renaut Alain, Sartre, le dernier philosophe, Livre de poche : bonne approche didactique de la philosophie de Sartre). Pierre Bourdieu (1930-2002) Inventeur d'un courant sociologique à lui tout seul. Influences : Weber, Durkheim et Marx. [...]
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