Benito Mussolini (1883-1945) a écrit Le fascisme en 1933. Cette doctrine dont, pour lui, l'origine "ne fut pas le fruit d'une doctrine déjà élaborée en chambre : [elle] naquit d'un besoin d'action et fut action" (p. 29) est donc expliquée par l'ancien chef d'État italien dans ce texte. Pour lui, "le fascisme est non seulement un système de Gouvernement, mais encore, et avant tout, un système de pensée" (p. 17) (...)
[...] L'État fasciste est une volonté de puissance et de domination. (p. 59) La guerre, seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l'affronter. Toutes les autres épreuves ne sont que secondaires et ne placent jamais l'homme en face de lui-même dans l'alternative de la vie et de la mort (p. 35). La guerre a donc comme fonction d'apporter une figure de noblesse aux nations qui en sont les acteurs et d'assouvir les énergies logées dans la nation. [...]
[...] Mussolini ne considère qu'un protagoniste : L'État. Pour le fasciste, tout est dans l'État, et rien d'humain ni de spirituel n'existe et a fortiori n'a de valeur, en dehors de l'État. En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l'État fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple [ Celui-ci n'est ni le nombre ni la somme des individus formant la majorité d'un peuple (p. 20-21). Il est donc clair que tous les autres acteurs sociaux n'existent que parce que l'État en décide ainsi. [...]
[...] Mussolini résume très bien lui-même sa doctrine : Le fascisme réaffirme l'État comme la véritable réalité de l'individu (p. 19). B. MUSSOLINI, Le fascisme : doctrine et institutions, Denoel et Steele, Paris p. [...]
[...] les doctrines libérales (p. etc. L'homme du fascisme est un individu qui est nation et patrie, une loi morale unissant les individus et les générations dans une tradition et dans une mission (p. 13). Cette loi morale c'est bien entendu l'État qui la dicte et qui la juge. Dans ce domaine, l'État seul est juge et non l'individu (p. 58). Il acceptera donc l'usage de la force qui converge avec la promotion de ses idéologies et l'expansion de sa puissance. [...]
[...] Analyse de Mussolini (Le fascisme) sous l'aspect de la guerre et de la paix Jeff Talbot 23 novembre 2008 Benito Mussolini (1883-1945) a écrit Le fascisme[1] en 1933. Cette doctrine dont, pour lui, l'origine ne fut pas le fruit d'une doctrine déjà élaborée en chambre : [elle] naquit d'un besoin d'action et fut action (p. 29) est donc expliquée par l'ancien chef d'État italien dans ce texte. Pour lui, le fascisme est non seulement un système de Gouvernement, mais encore, et avant tout, un système de pensée (p. [...]
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