La Belgique vivait, en 1914, sous un régime de neutralité perpétuelle imposé et garanti depuis 1831 par les grandes puissances européennes qui avaient reconnu l'indépendance de ce nouvel Etat. C'est donc un pays neutre qui est confronté, en août 1914, à un drame imprévisible : l'invasion allemande.
[...] Les traités de Rome du 25 mars 1957, signés par les six membres de la CECA, instituent la CEE (Communauté Economique Européenne) ou Marché commun et la CEEA (Communauté Européenne de l'Energie Atomique) ou Euratom. Pour sa sécurité extérieure, la Belgique s'en remet depuis 1949 à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) qui assume la défense du monde atlantique contre tout agresseur. On peut également noter que la Belgique depuis 2002 est entrée dans un système monétaire européen : l'Euro. [...]
[...] lors du début de la Seconde Guerre mondiale. Depuis l'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir en 1933, l'Allemagne s'était reconstruite une grande armée et avait réoccupé militairement la rive gauche du Rhin, lieu industriel important. Tous ces mouvements allemands dans cette région inquiétèrent la Belgique qui craignait pour sa sécurité et pour sa neutralité. C'est pourquoi le Roi des Belges réaffirma que la Belgique resterait en dehors de tous conflits impliquant ses voisins. Au même moment, la Belgique se dotait d'un appareil militaire pour repousser tout pays qui tenterait de passer par elle pour attaquer un autre Etat. [...]
[...] La Belgique et la guerre. A. Le statut politique de la Belgique à l'échelon international Quel était ce statut en 1914 ? La Belgique vivait, en 1914, sous un régime de neutralité perpétuelle imposé et garanti depuis 1831 par les grandes puissances européennes qui avaient reconnu l'indépendance de ce nouvel Etat. C'est donc un pays neutre qui est confronté, en août 1914, à un drame imprévisible : l'invasion allemande Expliquez les circonstances historiques et les raisons qui avaient donné lieu à ce statut. [...]
[...] lors de la guerre franco-allemande de 1870. En 1870, la France de Napoléon III perdit à Sedan la guerre qu'elle avait déclarée à l'Allemagne. Ainsi, la France sombra et cessa de constituer un danger sérieux pour la Belgique. Cependant, l'Allemagne, que sa victoire avait rendue plus puissante, devint une menace bien plus incommode encore que la France. De plus, la neutralité belge fut menacée par un éventuel nouveau conflit entre ces deux grandes puissances à cause de sa position géographique : la Belgique est située entre l'Allemagne et la France. [...]
[...] Répondant à l'appel du gouvernement belge, les forces françaises et anglaises se portent au secours de la Belgique. Cependant, la chute du fort d'Eben-Emael et le passage du canal Albert contraignent l'armée belge à se replier derrière le Lys. Le Roi comme chef suprême de l'armée capitula le 28 mai et regagna le château de Laeken. Bibliographie : Encyclopédie Microsoft Encarta 99, Microsoft Corporation DORCHY (Henry), Histoire des Belges, 6e édition, Bruxelles, De Boeck DUMONT (Georges-H.), Histoire de la Belgique, 1re édition, Paris, Hachette PIRENNE (Jacques-Henri), Histoire de la Belgique contemporaine, La renaissance du livre, 1971. [...]
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