En démocratie, une autorité politique est légitime seulement si celle-ci obtient le consentement de sa population, mais ce gouvernement n'écarte en aucun cas la possibilité d'utiliser un pouvoir contraignant. Ainsi, cette contrainte peut laisser sous-entendre que la légitimité du gouvernement n'est pas parfaite puisque celui-ci est dans l'obligation d'utiliser cette contrainte. Évidemment, cette contrainte peut prendre différentes formes. Elle peut être influencée par différentes valeurs et peut être mise en œuvre par une multitude d'institutions. Donc, le paradoxe du consentement peut mettre en lumière les problèmes qui se dressent dans la légitimation des actions posées par une autorité politique.
[...] Pour conclure, l'analyse de ce présent travail à permis de mettre en évidence la contradiction pouvant exister entre l'autorité politique et la liberté individuelle. Effectivement, il a été possible de constater qu'il existe un certain degré entre la forme extrême d'autorité politique et la forme modérée. Dans sa fonçons modéré, l'autorité politique peut effectivement entrer en contradiction avec la libérée individuelle dans une perspective où celle-ci limite la possibilité aux individus de commettre un éventail action par l'entremise d'une contrainte législative et par le fait qu'elle peut mettre en place un certain système d'équité sociale. [...]
[...] C'est à cette question que cette analyse tentera de répondre. Les deux premiers enjeux qui seront traités dresseront une analyse de l'intervention d'une autorité politique dans la limitation de nos actions et dans la mise en place d'une certaine équité sociale. Le troisième aspect de l'analyse mettra en évidence l'incompatibilité de la liberté avec un régime totalitaire. Dans un premier temps, il sera possible de traiter de l'opposition entre l'autorité politique législative et l'étendue de nos actions. Il importe d'abord de préciser que dans cette partie, la liberté individuelle est considérée comme l'étendue des choix qui s'offrent à un individu, une conception principalement théorisée par Berlin qui prend la forme d'une liberté négative. [...]
[...] Cette équité relative dont peuvent bénéficier tous les membres de la société impose l'intervention d'une autorité politique puisque l'Homme dans sa nature même n'est certainement pas guidé par un altruisme inné. Il tente avant tout d'augmenter ses bénéfices pour en retirer une satisfaction individuelle. Donc, l'instance politique peut, dans une certaine limite, diminuer partiellement la liberté d'un nombre quelconque d'individus dans le but d'augmenter celle d'un autre groupe ou celle de la société entière. Ainsi, on peut considérer qu'en abandonnant certaines de leurs libertés fondamentales les hommes reçoivent pour elles une compensation suffisante grâce aux avantages sociaux et économiques qui en résultent. [...]
[...] De ce fait, il peut s'avérer normal qu'une entité, prenant la forme d'une autorité politique, s'ingère pour dicter l'étendue du rayon de liberté. Cette ingérence peut prendre la forme d'une coercition législative que Berlin explique clairement : l'espace de liberté de chacun devait être limité par la Car un espace public où la liberté s'avère illimitée pouvait qu'engendrer un état dans lequel tous s'immisceraient sans aucune limite dans les affaires de chacun; ce type de liberté «naturelle» ne pouvait conduire qu'à une forme de chaos social».[3] Donc, la mise en place de lois, dans un système démocratique, limite la possibilité d'action des individus, mais elles assurent une certaine harmonie entre les choix de chacun. [...]
[...] Dans sa façon extrême, l'autorité politique peut réduire considérablement la liberté individuelle pour mettre en place un système basé sur l'égalité collective ou pour conserver l'unité de son pouvoir. Dans les deux cas, l'unité des valeurs est imposée par l'entremise d'un modèle législatif fortement répressif. [...]
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