Cinq États riverains sont particulièrement concernés par la situation géopolitique de l'Arctique : le Canada, les États-unis, la Russie, le Danemark (via le Groenland) et la Norvège.
- Évidemment, on peut constater une inégalité des puissances parmi ces États.
- Aucun État ne refuse de reconnaître la souveraineté du Canada par rapport aux îles de l'extrême arctique canadien (...)
[...] De plus, un autre facteur géographique qui détermine la politique étrangère canadienne est le fait qu'il n'a qu'un seul voisin : les États-Unis. En effet, à titre comparatif, les ressources naturelles du Canada sont comparables à celles du Brésil. Par contre, les deux États ont des politiques étrangères très différentes, puisque leur régions ne sont vraiment pas semblables : le Canada n'a pas de région sur qui exercer une influence, il ne peut exercer de puissance que sur les États-Unis D'un point de vue symbolique, la région du Canada est le monde, mais sur le plan économique, notre pays est plutôt un satellite américain; il a besoin d'exporter. [...]
[...] o Le tourisme arctique se développe de plus en plus, avec des croisières partant à la découverte des richesses paysagères du Grand Nord et du mythique passage du Nord-Ouest: la première eut lieu en 1995, on en compte aujourd'hui une cinquantaine par an! La démocratisation du tourisme fait rêver plus d'une agence de voyage nord-américaine . o Enfin, la frénésie minière s'est emparée du nord de l'archipel arctique qui abrite du pétrole et du gaz, de l'or, de l'uranium et du nickel, voire du diamant. Conclusion Il n'existe pas de politique étrangère canadienne pour le Nord. En effet, le Canada agit plutôt de façon réactionnaire à la géopolitique internationale dans ce dossier. [...]
[...] o L'océan arctique est le plus petit océan au monde. o Un problème militaire inquiète toutefois le Canada qui, depuis la fin de la guerre froide, a renoncé à une présence militaire importante sur les lieux. On ne compte que 250 soldats canadiens pour 4 millions de kilomètres carrés ! Le pays ne dispose d'aucun navire militaire à capacité de navigation sur glace et ses brise-glace sont peu puissants face aux bâtiments russes et américains. Sans compter que l'armée canadienne a perdu l'habitude d'opérer dans l'environnement arctique. [...]
[...] L'Arctique et ses enjeux pour le Canada Les constantes et les contraintes - La situation géographique o Cinq États riverains sont particulièrement concernés par la situation géopolitique de l'Arctique : le Canada, les États- unis, la Russie, le Danemark (via le Groenland) et la Norvège. Évidemment, on peut constater une inégalité des puissances parmi ces États. Aucun État refuse de reconnaître la souveraineté du Canada par rapport aux îles de l'extrême arctique canadien. La Russie est l'État arctique par excellence. Il s'agit d'une puissance militaire et scientifique en Arctique. Il est le seul État parmi les cinq concernés qui possède un brise-glace nucléaire. [...]
[...] - La fin de la Guerre froide et le 11 septembre (et le climat) o Avant la Guerre froide, le Grand Nord était loin d'être un enjeu géopolitique dans le monde. En fait, il était sans intérêt et rien ne poussait les États à s'y intéresser. o C'est pendant la Guerre froide que le Grand Nord devient important pour les deux camps. On se sert de ce territoire pour se déplacer sans être repéré, puisqu'à ce moment, la technologie ne permet pas de repérer ce qui se trouve sous une telle épaisseur de glace. [...]
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