relations internationales, Seconde Guerre mondiale, Hobbes, Machiavel, De Gaulle, Churchill, Bismarck, Kenneth Waltz, réalisme classique, Hans Morgenthau, politics among nations, Edward H. Carr, twenty year's crisis, libéralisme, États Nations, politique extérieure, Thucydides, néo-réalisme structural, système international, Robert Gilpin, War and change in world politics
Traditionnellement, les relations internationales englobent l'ensemble des rapports et des liens extérieurs des États. Mais aujourd'hui, elles désignent tous les aspects des faits sociaux internationalisés. Ainsi, elles ne se limitent pas uniquement aux rapports de force ou au rapport diplomatique entre États, mais comptent tous les facteurs humains, économiques, sociaux ou culturels.
De nombreux courants sont développés au sein des relations internationales comme le courant marxiste, libéral ou encore réaliste. Le courant réaliste est le courant qui domine cette discipline. Le réalisme, qui s'est imposé officiellement en relations internationales au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, n'est pas seulement un courant de recherche, mais est également une vision politique du monde et des relations internationales. Les principaux fondateurs de ce courant sont Hobbes, Machiavel, mais également de Gaulle, Churchill ou encore Bismarck.
[...] Pour lui, la recherche de la puissance et de la domination est le seul objectif de la politique internationale. Nous pouvons constater plusieurs postulats au sein du courant réaliste. Tout d'abord, il est établi que les États sont les principaux acteurs de la politique internationale, même s'ils admettent que 1648 est le point de départ des États Nations. Les autres acteurs sont donc soumis hiérarchiquement à l'autorité des États, de par, leur autonomie relative causée par leur mode de financement. [...]
[...] En effet, il décrit les fondements de la puissance politique et militaire d'Athènes et de Sparte et qui peuvent être considérés comme des unités de relations internationales. Thucydides s'intéresse à la puissance qui se manifeste par des comportements militaires agressifs, ainsi un État a peur du comportement de l'autre et l'autre puissance est considérée comme belliqueuse. Face à cela, les deux États s'arment et se font la guerre pour être plus belliqueux que l'autre, ce qu'on surnomme le « dilemme de sécurité » où « Tout État cherche à maximiser sa puissance militaire et cette situation même crée les conditions du conflit. » La deuxième figure du courant est Machiavel à la fin du XVe siècle, avant Westphalie, où il écrit dans une période où les États sont en construction. [...]
[...] On peut finalement dire que le réalisme, en relations internationales, se base sur la loi du plus fort et sur un système anarchique, sans autorité suprême ou supérieure capable de diriger tous les états, où le but de chaque État est de survivre, d'assurer sa sécurité et d'accroître son influence sur le système international, sans être dominé par une autre puissance. Bibliographie Beauchesne, B. (2018). Relations internationales, cours et QCM. Paris : Ellipses. BLOM, A., & CHARILLON, F. (2001). Théories et concepts des relations internationales. [...]
[...] Comment s'est-il imposé en relations internationales ? Dans un premier temps, nous expliquerons comment le réalisme classique s'est imposé dans le système international et nous expliquerons ses caractéristiques ; puis, dans un second temps, nous expliquerons la manière dont le néo-réalisme s'est-il formé comme une alternative au réalisme classique. I. Le réalisme classique. Parmi les principaux analystes du réalisme en relations internationales, figure l'Américain Hans Morgenthau, qui publie en 1948, Politics Among Nations ainsi que l'anglais Edward H. Carr, auteur de The Twenty Year's Crisis publié en 1939. [...]
[...] La guerre plane toujours comme une possibilité, comme une menace, au-dessus du système international. Si un État tente d'être supérieur aux autres et de s'imposer dans le système international en devenant plus puissant, les autres États s'allient contre lui, en formant une alliance. Comme tous les états sont égoïstes et cherchent à survivre, aucun état ne peut tolérer qu'une puissance devienne si grande qu'elle serait en capacité d'absorber tous les autres États. La stabilité du système international est donc garantie par un équilibre entre puissances : le balance of powers, théorisé par Morgenthau. [...]
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