Les analyses individualistes du comportement politique, politique, comportement, théorie, psychologique, modèle, analyse
Il faut resituer ces schémas dans une évolution d'ensemble des sciences sociales. En effet, celles-ci sont marquées par la montée de l'individualisme méthodologique, opéré en opposition à la tradition sociologique. Ces schémas se sont développés du fait de l'évolution des problématiques et des méthodologies, qui ont amené à la conclusion qu'il fallait partir de l'individu, puisque le social n'est au final que de l'interaction entre individus. De plus, les électeurs ont changé, et sont devenus beaucoup plus autonomes par rapport à leurs régularités sociales. Cette nouvelle méthode se veut donc plus adaptée. Elle s'est développée en même temps que le libéralisme semblait victorieux, et ont rejeté tout ensemble la sociologie écologique, Bourdieu, Marx, l'URSS, et la sociologie « holiste », qui considère le tout.
[...] Le gain du vote est donc psychologique et immédiat. Ça fait du bien de voter FN car le FN dit du mal des Arabes et que si ça ne va pas, c'est de leur faute. Ce type de schéma permet aussi d'expliquer le vote communiste à l'époque ou il était fort. On sait très bien par les enquêtes que beaucoup de gens votent FN sans souhaiter l'application de son programme ou l'arrivée de Le Pen au pouvoir, de la même manière que ceux qui votaient communiste dans les années 1950-60 n'avaient pas envie de voir les chars soviétiques défiler sur les Champs-Élysées. [...]
[...] Il faut prendre les acteurs un par un, dans une logique individualiste basée sur la notion d'intérêt, et non pas partir sur une logique de groupe. Ainsi, l'ouvrier qui veut une augmentation à intérêt à faire grève. Mais il constate que la grève a un coût : elle n'est pas payée. Dans l'immédiat, ce coût peut être important ; de surcroît il est individuel, alors que le bénéfice en est collectif : les salaires augmentent pour ceux qui ont fait grève comme pour les autres. [...]
[...] Les contraintes de l'action collective, 1977). Il s'agit de voir que chacun dispose de ressources et à d'intérêts à défendre. C'est l'interaction entre des acteurs multiples aux intérêts différents qui produit une dynamique faisant que l'organisation existe, et qui permet qu'il puisse y avoir des mobilisations le paradoxe du vote. Pour le vote, on retrouve Dawns, qui raisonne là aussi en terme de paradoxe, à la manière d'Olson avec l'action collective. L'électeur à-t-il intérêt à aller voter ? Il n'y a pas vraiment de raison rationnelle à aller voter. [...]
[...] On pensait qu'elle n'était due qu'à la défense commune d'intérêts communs. Ce n'est pas faux, il y a une probabilité assez forte de voir des gens ayant des intérêts communs agir ensemble. Mais les choses sont plus compliquées : souvent, il devrait se passer des choses et il ne se passe rien, et parfois il se passe quelque chose sans qu'il y en ait besoin. L'un des premiers à s'être réellement intéressé à la question reste le sociologue Mancur Olson, dans son ouvrage paru en 1966 (traduit en français en 1978), Logique de l'Action Collective le paradoxe de l'action collective : de l'intérêt collectif objectif (approche aujourd'hui dépassée) à l'intérêt individuel raisonnée. [...]
[...] Les analyses individualistes du comportement politique Il faut resituer ces schémas dans une évolution d'ensemble des sciences sociales. En effet, celles-ci sont marquées par la montée de l'individualisme méthodologique, opéré en opposition à la tradition sociologique. Ces schémas se sont développés du fait de l'évolution des problématiques et des méthodologies, qui ont amené à la conclusion qu'il fallait partir de l'individu, puisque le social n'est au final que de l'interaction entre individus. De plus, les électeurs ont changé, et sont devenus beaucoup plus autonomes par rapport à leurs régularités sociales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture