Posons nous déjà la question de la signification du terme « écologique ». On utilise le terme écologique car ces analyses mettent en relation les votes, autrement dit les choix des électeurs avec les caractéristiques sociologiques de l'environnement dans lequel ces électeurs évoluent. L'environnement d'un individu, son environnement de travail, son environnement amical ou encore familial... Ainsi, les théories ou analyses écologiques s'opposent aux théories en termes économiques, on est dans l'explication par rapport à son environnement, en d'autres termes, on considère que c'est l'environnement dans lequel on vit qui détermine ses choix électoraux (...)
[...] En effet, de nos jours, ce n'est plus le cas, on considère que le vote ouvrier se partage entre la Gauche, la Droite et le Front National - effectivement, chacun de ces camps politiques FN) recueille un tiers des suffrages. Par ailleurs, il y a aujourd'hui beaucoup d'abstentionnisme (un tiers) issu du milieu ouvrier, cela s'oppose donc aux manières de fonctionner des années et 1980. Auparavant, les milieux ouvriers étaient très politisés, pensons au Parti Communiste et aux syndicats (syndicalistes) qui étaient omniprésents dans les usines et dans le milieu ouvrier, jusque dans leur lieu d'habitation - donc il y a une logique à cela. [...]
[...] En effet, les hommes ont toujours voté plus en faveur du Front National que les femmes. Lors du 1er tour des élections présidentielles de des femmes ont voté pour Jean-Marie Le Pen contre 20% des hommes alors qu'au 2nd Tour des femmes ont voté pour lui contre 22% des hommes. Ainsi, le comportement viril n'est plus du tout anecdotique car l'électorat qui est recherché par le Front National est constitué d'électeurs qui se sentent dévalorisés (cf. ayant connu le chômage et ses conséquences : les problèmes financiers, d'estime vis-à-vis de leurs familles en conséquence le but de ce parti politique va être en quelque sorte de redonner publiquement leur valeur à ces individus pour concrètement obtenir leurs voix lors de l'élection. [...]
[...] Ainsi, nous devons nous poser la question : pourquoi votaient-ils à Gauche ? Donc, votaient-ils à Gauche par habitude, du fait de l'influence des syndicats, par tradition familiale ou encore parce qu'ils étaient incités par l'offre politique ? En conséquence, de nombreux facteurs peuvent entrer en ligne de compte. Notons que les partis de Gauche ne faisaient que cibler cet électorat (cf. programmes électoraux). Ainsi, il est à remarquer que le Parti communiste à constitué une exception en France, en présentant des candidats de modestes origines sociales qui de ce fait les rapprochent plus des électeurs populaires. [...]
[...] Ceci a bien sûr une explication logique. Nota bene : Les salariés du Public votent plus à Gauche que ceux du secteur Privé. Par ailleurs, notons que la possession d'un patrimoine influe nettement sur les choix électoraux. En conséquence, la possession d'un patrimoine, notamment immobilier constitue une variable sociologique importante. Effectivement, les propriétaires sont plutôt de Droite tandis que ceux qui ne sont pas propriétaires vote plutôt à Gauche. De plus, plus le patrimoine est élevé plus la tendance l'est. [...]
[...] Il a cherché à comprendre pourquoi dans certaines zones rurales de l'Est de la France, les électeurs votaient majoritairement à Droite alors que dans d'autres zones, on votait majoritairement à Gauche (comme par exemple : en Bretagne Par ailleurs, il a observé que les comportements politiques étaient conditionnés car l'absence de contrôle social exercé par le clergé et par les notables a un impact direct sur les choix électoraux des individus et plus particulièrement des électeurs des milieux populaires (paysans et ouvriers). Or, André Siegfried a remarqué également que ce contrôle social était corrélé aux formes de l'habitation. Ainsi, il a remarqué que ces formes d'habitation étaient dépendantes de la nature géologique des sols. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture