Pour ces analystes, le vote doit être considéré comme une transaction sur un marché et ce marché électoral serait selon eux un marché comme les autres, avec d'un côté les candidats en situation de concurrence qui produisent (ou promettent de produire) « une offre électorale » (ce peut être par exemple : des hôpitaux, des bourses pour les étudiants... des biens collectifs). Ces biens collectifs pourront être consommés par certaines catégories de citoyens qui en échangent leurs donneront leurs suffrages (leur soutien électoral (...)
[...] Ainsi, nous verrons dans un premier temps, la théorie de l'électeur rationnel puis dans un second temps, les limites de cette théorie B). A. La théorie de l'électeur rationnel : Pour ces analystes, le vote doit être considéré comme une transaction sur un marché et ce marché électoral serait selon eux un marché comme les autres, avec d'un côté les candidats en situation de concurrence qui produisent (ou promettent de produire) une offre électorale (ce peut être par exemple : des hôpitaux, des bourses pour les étudiants des biens collectifs). [...]
[...] Exemple : si je suis imposable, quels sont mes intérêts vis-à-vis des impôts (FISC) Effectivement, tout effet à des conséquences. Il est bien entendu que si l'on payait plus d'impôts sur le revenu, cela aurait des conséquences évidentes sur les écoles, les hôpitaux, les routes, les bourses étudiants, etc. A terme, si l'on payait moins d'impôt, cela aurait pour conséquence plus de délinquance, plus de répression (qui dit plus de répression dit plus de prisons donc, cela engendre nécessairement des coûts qui peuvent s'avérer importants) car il y aurait moins de politiques sociales pour diminuer les difficultés du chômage Ainsi, il est à noter que les effets de la baisse d'impôts toucheraient moins les riches que les pauvres pour des raisons politico-sociales évidentes Les impôts bénéficient en priorité aux classes sociales les plus basses. [...]
[...] Le vote s'effectue sans tenir compte des programmes, on vote à Gauche ou à Droite. A force de s'intéresser à la volatilité (relativité) électorale, on ne pense plus à la stabilité des électeurs votent pour le même parti politique, voire le même camp politique à toutes les élections). En effet, il est savoir que 90% des électeurs votent à l'intérieur du même camp politique (que cela soit à Gauche ou à Droite). La stabilité est donc encore plus forte si l'on prend le camp politique et non le parti politique. [...]
[...] C'est le résultat de ce calcul (la différence entre les bénéfices escomptés d'une politique et son coût) qui expliquerait les choix électoraux. Ces théories 1 appréhendent l'électeur comme un consommateur qui le jour du vote irait faire son marché politique (cependant, il y a d'autres éléments qui vont intervenir dans leurs choix, par exemple : l'habitude de voter pour tel parti politique (PS ) ou encore tel camp politique (Gauche /Droite ceci comme s'il s'agissait d'une habitude vis-à-vis d'une marque précise Cette théorie de l'électeur rationnel a connu un franc succès car elle s'inscrit dans l'air du temps, elle paraît naturelle, en effet, nous sommes dans un monde où le calcul économique est valorisé et cela paraît logique que cela conquiert d'autres domaines. [...]
[...] Donc, cela demande un investissement important Ainsi, le comportement qui serait considéré comme le plus rationnel serait l'abstention. La théorie de l'électeur rationnel est donc démentie par la réalité (car sinon on aurait 100% d'abstention, si ce calcul s'appliquait réellement). L'étude de terrain n'est ici pas vraiment nécessaire Le décalage est d'autant plus grand car les gens qui s'abstiennent ne s'abstiennent pas par calculs politiques mais par manque d'informations. En effet, la plupart des abstentionnistes manquent de ressources politiques et donc n'ont pas assez de moyens pour décider de leur retrait après avoir fait des calculs stratégiques. [...]
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