Il s'agit ici de retracer les cosmologies contradictoires qui s'opposent lors du sommet de Copenhague. En effet, les différents protagonistes semblent incapables d'arriver à un accord, tant leur position et leur vision des choses diffèrent. Le sommet de Copenhague vise à réunir dans la capitale danoise, pendant quelques jours, les personnalités politiques majeures du globe, ainsi que d'éminents scientifiques, voire de grandes figures de l'économie mondiale, dans le but de trouver un accord visant à réduire le réchauffement climatique, et à préserver notre environnement.
En effet, le cri d'alarme poussé par la communauté scientifique quant au réchauffement climatique inquiète, d'autant plus que les manifestations de ce phénomène se font de plus en plus nombreuses. On assiste ainsi à des dérèglements climatiques, symbolisés par un nombre accru d'ouragan dans les zones tropicales, ou encore à une fonte des glaces massive, du fait du réchauffement climatique, qui assèche les massifs montagneux et fait fondre les calottes glacières des pôles, provoquant par conséquent une montée du niveau de la mer.
[...] Reste tout de même qu'ils ne veulent pas être les seuls à fournir des efforts, ils seraient en effet lésés si c'était le cas. Toutefois, si un compromis venait à être trouvé, il confirmerait leurs efforts, qui ont commencé depuis une quinzaine d'années. Leurs attentes sont très importantes, et leurs leaders cherchent ardemment à convaincre leurs homologues. Le type d'engagements qu'ils pourraient prendre consisterait en une réduction, en pourcentage, de leurs émissions de gaz à effet de serre. Reste à savoir par rapport au niveau d'émission de quelle année, et dans quelles conditions. [...]
[...] Cet élément rend les négociations d'autant plus compliquées que la Chine s'affirme de plus en plus comme une superpuissance en devenir, qui ne supporterait pas qu'on lui dicte ce qu'elle doit faire. De plus, on ne sait pas si les engagements que pourraient prendre certains de ces pays pourraient être tenus. En effet, si la Chine, qui est un régime autoritaire et dont l'économie est entièrement gérée par l'Etat, peut a priori faire respecter les engagements pris sur son territoire, cela paraît moins certain pour les autres. [...]
[...] Leur niveau de vie ainsi que leurs économies dépendent en effet énormément de structures très polluantes, comme l'industrie lourde, les centrales à charbon, ou encore l'usage massif de la voiture au détriment des transports en commun et la présence de l'air conditionné dans la plupart des bâtiments. Le train de vie de la population repose sur une consommation très importante, d'où notamment leur difficulté à appréhender les questions écologiques. En effet, la prise de mesure les pénaliserait non seulement économiquement, mais provoquerait aussi une baisse de leur niveau de vie. Ces pays sont dès lors très réticents à l'idée de s'engager de manière importante. Néanmoins, leur position change. Ils subissent en effet les effets du réchauffement climatique. [...]
[...] En témoignent les très bons scores réalisés par les partis écologistes dans la plupart des pays développés. Une action semble donc s'imposer, d'où l'idée de ce sommet. Il s'agit donc de réunir les personnalités ayant le plus d'influence dans le monde, les chefs d'Etat principalement, de les confronter à des experts, qui leur fournissent leurs avis, et de les amener à négocier. Le fruit espéré de ces négociations serait très certainement un protocole, à l'image de celui de Kyoto, dans lequel les Etats s'engageraient à réduire, ou du moins à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. [...]
[...] De même, la pression faite sur eux par les autres pays est très importante. Toutefois, ils sont aussi les plus touchés par la crise économique, et les plans de relance imaginés font tous référence au développement dit vert C'est un élément qui pourra être déterminant quant à leur attitude lors du sommet. Il ne faut cependant pas négliger le poids de lobbies qui sont hostiles aux mesures qui pourraient être prises. Par exemple, on connaît le poids prépondérant des entreprises dont l'activité touche aux hydrocarbures en Russie, et les collusions qu'il y a entre elles et le pouvoir en place. [...]
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