Analyse d'un article de N. Hourcade - L'engagement politique des supporters ultras français. Retour sur des idées reç

Résumé du document

Analyse d'un article de N. Hourcade - L'engagement politique des supporters ultras français. Retour sur des idées reçues. Travail d'analyse d'un article d'une revue scientifique, de 9 pages.



D'après une enquête d'une revue non scientifique (So foot n°43, avril 2007) il pourrait y avoir une tendance apolitique des acteurs du football. En pleine période d'élections présidentielles, le journal a voulu savoir pour qui voteraient les joueurs professionnels de ligue 1 étant susceptibles de voter aux présidentielles (soit 365 footballeurs). Résultat, seulement un quart d'entre eux a répondu, d'où l'hypothèse que les principaux acteurs du football ne se sentent pour les trois quarts d'entre eux pas concernés par la politique.





Introduction

Analyses de l'article et de la revue

Extraits

[...] Hourcade, Hooliganisme, ultras et ambiguïtés en France, congrès sport, violences et racisme en Europe N. Hourcade, Vivre ultra pour vivre ? Significations de l'engagement dans un groupe de supporters ultras, rencontres Jeunes et Sociétés page 108 de l'article D'après le site des UB 90 http://ub90.free.fr/main/?rub=mentalite, définition donnée par les ultras de Strasbourg sur la mentalité du mouvement Classement disponible sur le site de l'AERES au lien suivant : http://www.aeres-evaluation.fr/La-liste-des-revues-scientifiques pages 107 et 108 de l'article P. Mignon, La passion du football, p.221-224 où l'auteur reconnaît qu'il n'y a pas qu'une politisation d'extrême droite chez les supporters, et en particulier chez les hooligans et voit que l'idéologie politique, n'est qu'un des problèmes auxquels est confrontée cette culture en construction Il est intéressant de préciser la réaction de l'auteur après cette sollicitation, qui est mitigée selon ses dires sur le site internet So foot ( http://www.sofoot.com/article-99458-medias-sociologues-et-violences- sofoot-archive.html ) où l'on constate un décalage entre l'intention de vérité du sociologue et l'intérêt pour le grand public dont les journalistes sont dépendants. [...]

[...] Rédactrice en chef pour l'année 2000 : A. Collovald Les grands problèmes politiques contemporains) donc une spécialiste de la politique avant tout. Conseil scientifique : L. Boltanski ; P. Bourdieu ; M. Callon ; C. Charle ; J. Chevallier ; A. Desrosières ; M. Dobry ; C. [...]

[...] Les discussions politiques ou l'introduction de questions d'ordre politique ne sont a priori qu'un acte que l'on peut qualifier de mineur. La tribune qui offre aux spectateurs une meilleure visibilité du match n'a de prime abord aucun lien avec la moindre question d'ordre politique. Cependant cette même conception des tribunes et des spectateurs qui l'occupent a été celle des responsables des clubs de football avant le drame du Heysel en 1985. A priori les tribunes ne sont pas censées permettre une activité politique ou être l'enjeu de rivalités entre supporters. [...]

[...] C'est également explicite dans le texte où l'auteur reconnaît que les analyses sur le sujet étant souvent superficielles et véhiculant des préjugés infondés en faisant références aux préjugés qu'ont les gens sur les supporters les plus fervents dans le football comme étant d'extrême droite[9]. L'apport principal de cet article est de remettre en cause ces préjugés sur les supporters de football. L'intérêt sociologique en France pour les supporters, comme le note N. Hourcade[10] date des années 1980 même si de nombreux rapports (anglais notamment comme le rapport Popplewell ou le rapport Taylor ainsi que les analyses Dunning sur le hooliganisme) et de nombreuses lois (public order act de 1936 en Angleterre, arrivée de M. [...]

[...] La certitude d'une interprétation politique apparaît déjà comme problématique. Une dernière limite, qui fait également référence à la méthodologie employée par l'auteur pour réaliser l'article, sans vouloir mettre véritablement une limite à la méthodologie employée[15], est celle posée par le nombre de groupes ultras concernés par l'enquête, lorsque l'on cherche à analyser un phénomène concernant l'ensemble des ultras français pourquoi l'extrême droite est-elle moins présente dans les stades français Pour B. Lahire plus l'interprétation repose sur des mesures empiriques multiples et théoriquement comparables et moins on court le risque de la surinterprétation En l'occurrence les travaux de N. [...]