Rédaction d'une synthèse à partir du texte intitulé l'amérique juive de cousteau de la pages 81-99
La présentation fidèle et structurée du texte d'origine par un observateur neutre et distant dont le but est de mettre en évidence l'essentiel du message de l'auteur et de son argumentation.
[...] Le premier point commun est la proximité culturelle entre les deux continents : l'auteur met en avant le caractère blanc de la nation américaine, une religion identique, même si Cousteau regrette que les américains perdent leur énergie à opposer les deux familles du christianisme, ainsi, à la page 92, évoquant le père Coughlin, il écrit : « son catholicisme éloignait de lui la plupart des protestants qui entretiennent aux Etats-Unis le vieux préjugé antipapiste des premiers puritains ». il célèbre enfin des valeurs, qui seraient visibles chez les membres du Ku-Klux-Klan (p.88) : « le nouveau KKK [ . [...]
[...] A chaque fois qu'un « homme de bien » se lance dans une attaque contre les intérêts juifs, ceux-ci répondent selon une stratégie bien définie par Cousteau. En premier lieu, il y a « une vaste conspiration du silence » (p.85). L'expression est réutilisée plus loin, à la page 94 : « que faire contre une conspiration du silence aussi merveilleusement organisée ? ». Cousteau nous explique ainsi qu'il n'est pas nécessaire aux lobbys juifs d'engager la moindre bataille en s'exposant face à leurs détracteurs. [...]
[...] ] le goût du travail, de la famille, de l'austérité, du patriotisme ». et, plus largement, au sein du peuple, celui des classes moyennes et populaires et non chez les élites : « le klan faisait d'assez étonnants progrès, surtout dans les petites villes de l'Ouest, parmi les classes moyennes » (p.89). Un autre point commun est de voir, dans l'Histoire récente des Etats-Unis, l'émergence d'un fascisme américain : celui-ci trouve ses racines dans les régions du sud (« la civilisation sudiste », p.87) où la classe possédante pratique l'esclavage, lutte pour son indépendance face au Nord, où « tous les aryens enjuivés, contrôlés, domestiqués, [sont] asservis par les juifs » (p.86). [...]
[...] A partir de là, la paix entre ceux qui seraient naturellement amenés à avancer sur la même voie devient impossible. Un réquisitoire propagandiste qui, au final, n'est guère subtil, faux de surcroît puisque la guerre entre l'Allemagne et les Etats-Unis a été déclarée par Berlin, le 11 décembre 1941. Mais un conflit qui est un véritable sujet d'inquiétude pour Hitler, convaincu de la puissance de feu américaine. C'est peut-être à cause de cette angoisse que nous pouvons comprendre pourquoi les réseaux de propagande nazis, dont Cousteau fait partie, engagent une telle énergie pour rapprocher les deux nations. [...]
[...] ] dont puissent se recommander les hommes de bonne volonté » (p.81). Et c'est la figure d'Henry Ford, pourtant un pro-nazi convaincu (le NSDAP recommandait à ses membres la lecture du juif international, pamphlet antisémite écrit par le chef d'entreprise en 1921), qui concentre les attaques de Cousteau. L'Homme possède en effet toutes les tares qui sont le propre des élites américaines : il est riche, mais c'est un capitaliste qui a juste réussi dans les affaires. Pour le reste, « ses écrits ne le situent guère au-dessus de la bonne moyenne de l'école primaire » (p.82). [...]
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