L'aide au développement, dans la politique étrangère canadienne, fait partie d'un des piliers importants depuis assez longtemps, bien qu'elle ne soit pas très médiatisée. C'est un outil important qui a été mis en place à partir des années 1950 et qui s'est affirmé progressivement comme un instrument important dans la conception du Canada en tant que puissance moyenne.
C'est-à-dire que les gouvernements canadiens successifs ont souvent présenté l'aide au développement comme une action qui justifie son statut de puissance moyenne. L'aide publique au développement est évidemment un des moyens par lesquels le Canada contribue au développement d'un monde meilleur (...)
[...] Les récipiendaires Les récipiendaires de l'aide au développement canadienne sont des acteurs de la politique étrangère canadienne. Répartition (ACDI 2005-2006) : Afrique subsaharienne : 46,74% - Afrique du Nord et Moyen-Orient : - 129 Amériques : 16,5% - 459 Asie : 28,1% - 780 Europe de l'Est : - 114 La Chine est parmi les récipiendaires importants de l'aide canadienne. Les trois principaux récipiendaires restent quand même l'Afghanistan, Haïti et l'Irak. Les intérêts liés à l'aide publique au développement Sur quels critères reposent les décisions du gouvernement en matière d'aide au développement? [...]
[...] Aussi, le Centre de recherches pour le développement international, qui n'investi que dans les pays du Sud, partout dans le monde et a une trentaine de gouverneurs internationaux qui se réunissent régulièrement et évaluent chaque programme. Ces acteurs constituent donc la structure gouvernementale d'aide publique au développement. L'ACDI est devenue de moins en moins au fil du temps un opérateur de l'aide publique au développement. Elle s'appuie sur les ONG et les finance pour conduire des projets. L'ACDI gère les enveloppes et les distribue en fonction des directives politiques très globales. [...]
[...] La troisième catégorie est le système financier international. En gros, le Fonds monétaire international, et surtout, la banque mondiale. La banque mondiale a réorienté ses activités suite à ses échecs successifs en Amérique latine. Le Canada est un joueur ancien dans l'aide publique au développement puisqu'il a monté en puissance dans ce domaine depuis les années 1950. Cela ne veut pas dire qu'il est avant-gardiste en la matière. Il ne se compare pas aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France, par exemple. [...]
[...] L'aide au développement dans la PEC : un altruisme intéressé Hiver 2009 Un réseau complexe d'acteurs Les récipiendaires Les intérêts liés à l'aide publique au développement 1. Les intérêts économiques et commerciaux 2. Les intérêts politiques (stratégiques) 3. Les intérêts politiques (stratégiques) 4. Les valeurs L'aide au développement dans la PEC : un altruisme intéressé L'aide au développement, dans la politique étrangère canadienne, fait partie d'un des piliers importants depuis assez longtemps, bien qu'elle ne soit pas très médiatisée. C'est un outil important qui a été mis en place à partir des années 1950 et qui s'est affirmé progressivement comme un instrument important dans la conception du Canada en tant que puissance moyenne. [...]
[...] Deuxièmement, outre la contestation des principes philosophiques, une deuxième série d'arguments souligne que l'aide que le Canada fournit sur la scène mondiale diminue (en valeur relative), notamment depuis la fin de la Guerre froide, alors qu'on pouvait penser que cette fin de guerre ouvrait la porte à des investissements massifs dans ce milieu. C'est important de voir qu'il n'y a pas d'équation parfaite entre les intérêts commerciaux, de défense, etc. et l'aide au développement, étant donné que les acteurs sont très pluriels. [...]
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