Historiquement, l'Afrique du Sud a été l'archétype de la pauvreté, et de l'oppression associée au capitalisme et au racisme. Pour cette dernière, 1992 restera l'année « sans pareil » puisqu'elle enregistre l'abolition finale et sans condition de l'Apartheid. Ce régime qui en néerlandais signifie « vivre séparés », est unique au monde, soumis à des critères racistes, à une hégémonie totalitaire d'une minorité blanche, assise sur des lois complexes et sur l'exercice de la force physique. Mais en juin 1991, le Parlement sud-africain supprime les trois lois piliers de l'Apartheid :
la Population Registration Act (de 1950) : This law was passed in 1950, to define in no uncertain terms who belonged to a particular race. Race was defined by physical appearance.
le Group Areas Act (de 1950) : Segregation of the space in relation to the membership of the four racial groups.
les deux Land Act (de 1913 et 1936) : In 1913, the Land Act limited the land that the black population could own to 7,3% of the total. In 1936 this was increased to just 13% as "compensation" for the loss of voting rights by the black population.
Ce revirement complet de politique annoncé en février 1 991, par le Président Frederik De Klerk, a surpris l'opinion sud-africaine et étrangère. Beaucoup n'y croyaient pas vraiment, notamment dans les milieux extrémistes de l'ANC et PC sud-africains, ainsi que dans les mouvements anti-Apartheid, à l'étranger où le discours révolutionnaire a le plus souvent été sans nuance si ce n'est paranoïaque, et en fin de compte sans grande prise sur le réel.
La République d'Afrique du Sud vient en tout cas de tourner définitivement une page de son histoire, et il lui faut construire un avenir autre que celui qu'avaient tracé et promis les architectes blancs de l'Apartheid rigide.
Afin de se transformer positivement, elle doit mettre en place différents programmes, elle se doit d'évoluer aussi bien dans le domaine politique (partie 1), que social (partie 2), qu'économique (partie 3).
[...] Néanmoins, de façon générale, selon l'étude de la banque mondiale, l'économie, sud-africaine serait la plus inégalitaire au monde : les Blancs représentent 13% de la population et détiennent 61% du revenu national, contre 27% que doivent se partager les 75% de Noirs. En revanche, il n'en reste pas moins que l'économie sud-africaine connaît une forte croissance : de en 1994 à en 2001. De plus, la Bourse de Johannesburg se trouve être au treizième rang mondial, avec une capitalisation totale de plus de 241milliards de dollars par an. Cette avancée en matière économique, perdurera-t-elle ? L'Afrique du Sud semble être sur la bonne voie Conclusion L'Afrique du Sud doit donc gérer un héritage très difficile, celui de l'Apartheid. [...]
[...] Ainsi grâce à l'électricité ces petits villages comme celui-ci s'ouvrent enfin sur le Monde. Il suivit en 1999, des lois contre les viols domestiques (qui touchaient une femme sur quatre) et en janvier 2000, une loi interdisant toute forme de discrimination. In spite of these laws, life gaps still exist between white and black people ; so these latters claim best existence conditions, bigger social investments ( as education, health, housing ) in order to live up to their expectations. [...]
[...] Ainsi dix ans après la fin de l'Apartheid, les Noirs ne possèdent toujours rien. III-] Avec l'ANC l'économie Sud-africaine progresse en rencontrant néanmoins certains obstacles Dix ans après la fin de l'Apartheid, l'Afrique du Sud est la première économie du continent, et produit près de 50% du PIB subsaharien. Certes, elle fournit le tiers de toute la richesse créée au sud du Sahara, et son PIB (qui est de 130 milliards de dollars - soit par habitant dollars - ) est plus de trois fois supérieur à celui de l'ensemble des autres pays de l'Afrique australe. [...]
[...] Ce revirement complet de politique annoncé en février par le Président Frederik De Klerk, a surpris l'opinion sud-africaine et étrangère. Beaucoup n'y croyaient pas vraiment, notamment dans les milieux extrémistes de l'ANC et PC sud-africains, ainsi que dans les mouvements anti-Apartheid, à l'étranger où le discours révolutionnaire a le plus souvent été sans nuance si ce n'est paranoïaque, et en fin de compte sans grande prise sur le réel. La République d‘Afrique du Sud vient en tout cas de tourner définitivement une page de son histoire, et il lui faut construire un avenir autre que celui qu'avaient tracé et promis les architectes blancs de l'Apartheid rigide. [...]
[...] (Les différences de revenus sont énormes entre Noirs et Blancs, ainsi ces derniers gagnaient plus de rands par an en moyenne (environ contre pour les Noirs (environ 600 soit 7,5 fois plus. (Un taux de chômage estimé à 35% de la population pour l'année 1999. Cette situation s'aggrave puisque la plupart des secteurs (sauf le service) perdent des emplois, notamment les principaux employeurs : industries, mines d'or, et agriculture commerciale. Or, plus de la moitié des Sud-Africains ont moins de 24ans ce qui donne une idée de la pression sur le marché du travail personnes y entrent chaque année). [...]
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