L'affaire Dreyfus, politisation, crise, laïcisation, anti-cléricale
L'affaire Dreyfus débute en 1894. Une femme de ménage l'ambassade recueille un document déchiré qui est une lettre qui annonce l'envoi prochain des nouveaux canons de l'armée française. Suite à cette découverte, les soupçons vont se porter sur Dreyfus, qui au moment des faits se trouvait en stage à l'état major. Il est donc accusé d'être à l'origine de cet acte d'espionnage à la faveur de l'Allemagne. L'antisémitisme ne pèse pas en faveur de l'affaire Dreyfus car il est juif, et dans l'armée qui est antisémite. Les forces de l'extrême droite y sont sur-représentées. Dreyfus est donc arrêté et présenté au conseil de guerre. Ce conseil de guerre, on va examiner le document mais la deuxième chose la plus importante est un dossier supplémentaire qui est ajouté par le directeur adjoint des renseignements qui ajoute un dossier dans lequel figure un télégramme qui est un faux.
[...] L'affaire Dreyfus La condamnation de Dreyfus L'affaire Dreyfus débute en 1894. Une femme de ménage l'ambassade recueille un document déchiré qui est une lettre qui annonce l'envoi prochain des nouveaux canons de l'armée française. Suite à cette découverte, les soupçons vont se porter sur Dreyfus, qui au moment des faits se trouvait en stage à l'état major. Il est donc accusé d'être à l'origine de cet acte d'espionnage à la faveur de l'Allemagne. L'antisémitisme ne pèse pas en faveur de l'affaire Dreyfus car il est juif, et dans l'armée qui est antisémite. [...]
[...] La crise sociale et politiques Au sein des partis, il y a des divisions au sujet de l'affaire Dreyfus. Celle-ci surpasse les clivages Gauche-droite. Cette affaire judiciaire entraine dans le même temps la chute de gouvernement. De plus elle entraine des troubles à l'ordre public. Notamment à l'initiative de l'extrême droit par l'intermédiaire des ligues. Naît en France, la violence de rue de l'extrême droite. On avait vu auparavant la violence de rue par l'extrême gauche. En février 1899, Déroulède tentent lors des obsèques de l'ancien président Faure, un putsch, une tentative de coup d'État ratée. [...]
[...] Pour Pie la France fait injure au Vatican. Émile Combes (président du conseil) profite de cette crise pour rappeler les représentants français du Vatican. Le régime qui organise les rapports entre religions et état en France est le régime du concordat qui date de 1801, il permet de contrôler le recrutement qui se fait au clergé mais en contre partie, le clergé est financer par l'état. C'est à ce régime que le gouvernement va s'attaquer. Puisque la République considère que les religions sont une affaire privée et elle se refuse de subventionné les religions qui sont du domaine privé. [...]
[...] L'action française notamment, se distingue, en faisant parler d'elle. En Novembre 1908, celle-ci se dote d'une milice «Les camelots du Roy». Milice d'extrême droite qui est très active au début du XX, qui s'attaque aux socialistes et aux juifs, aux symboles de la République, notamment jusqu'en 1912. Prend forme en opposition à la montée du nationalisme, un courant pacifiste et antimilitariste. Jean Jaurès est la personnalité politique de ces courants pacifistes, puisqu'il condamne la «Triple Alliance», qui s'oppose aux interventions de la France au Maroc, ainsi qu'aux crédits militaires pour la remilitarisation. [...]
[...] Le grand orient de France se range du coté Dreyfus. Les antidreyfusards Leurs arguments sont un scandale et ils ne voient pas comment on peut remettre en cause le jugement. Selon eux, les intellectuels (dreyfusards) ne devraient pas réagir dans la presse, pour eux ce sont des personnes niaises, sans droits ni compétences et qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Les antidreyfusards sont persuadés qu'il n'y a qu'un prétexte pour détruire l'armée. Les antidreyfusards rassemblent beaucoup d'officiers, presque tous. [...]
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