Les pouvoirs publics dans l'univers des médias déterminent l'action des autorités publiques, en d'autres termes l'État, en ce qui concerne la réglementation ou encore le financement des médias aussi bien dans le secteur de la presse, de l'audiovisuel, ou encore du numérique. De nos jours, dans les démocraties libérales, les médias sont considérés comme les principaux moyens permettant l'expression de leurs principes fondamentaux.
Pour cela, les médias doivent non seulement refléter la diversité de l'opinion publique en assurant ses intérêts pluriels par la diffusion de contenus médiatiques dans les domaines concernant essentiellement l'information, la culture, les débats politiques, etc., mais ils doivent aussi assurer leur indépendance vis-à-vis des puissances économiques et politiques.
En effet, l'indépendance des médias est une condition nécessaire à l'épanouissement de la démocratie. Cependant, elle semble de nos jours menacée par sa dépendance de plus en plus croissante à l'égard des subventions de l'État, des grands groupes financiers et des phénomènes de concentration médiatique. Il ne faut en effet pas oublier que les médias fonctionnent comme des entreprises et doivent donc faire des bénéfices ou bien obtenir des aides financières.
Les médias sont alors tiraillés entre leur mission de formation et d'information de l'opinion publique, de support de l'expression démocratique (ils sont le véhicule de la pluralité des idées) et leur dimension marchande (leur financement). L'État dispose alors de deux moyens essentiels pour peser sur les médias : la réglementation, qui peut être souple ou contraignante et le financement.
Il convient alors de se demander quelles relations entretiennent les pouvoirs publics et les médias et quelles incidences ont ces relations, notamment financières, sur la sphère médiatique.
[...] Il est effectivement facile de ce point de vue pour le gouvernement de faire pression sur les médias publics, de même qu'influencer les chaînes publiques sur la direction qu'elles doivent prendre étant donné que le directeur de ces mêmes chaînes est choisi par l'état. En outre, avec le développement des médias de masse, la communication politique est de plus en plus prisée et la maîtrise par le politicien de ces médias est primordiale lors de la conquête ou de l'exercice du pouvoir, lui conférant une emprise non négligeable, qu'il est nécessaire de surveiller dans le cadre d'une démocratie. [...]
[...] Progressivement, avec l'industrialisation des médias, la fonction de l'État devient de plus en plus technique. Il s'agit de réglementer les innovations technologiques notamment dans le secteur du numérique et Internet. La notion de service public des médias visant à garantir le pluralisme l'information et la diffusion de la culture prend également de plus en plus d'importance, et joue un grand rôle dans l'orientation des réglementations des médias. Relation idéologique Longtemps, les médias ont été entre les mains des pouvoirs publics. [...]
[...] Leur autonomie est alors réduite vis-à-vis du gouvernement. L'introduction de la publicité en 1968 a fait ressortir un véritable conflit d'intérêts entre les exigences du pouvoir public (pluralisme des informations et des opinions, contenu culturel) et l'impératif de l'audience exigé par les annonceurs. Concernant le financement des chaînes privées, contrairement aux chaînes publiques, il s'opère essentiellement sur la publicité. La presse écrite s'appuie elle aussi sur ce modèle de financement, cependant, financer les médias par la publicité pose la question de l'indépendance des rédactions et des contenus des programmes face aux pressions des annonceurs qui pourraient exiger un traitement favorable ou éviter les critiques à leur encontre en contrepartie de budgets importants. [...]
[...] Les médias sont alors tiraillés entre leur mission de formation et d'information de l'opinion publique, de support de l'expression démocratique (ils sont le véhicule de la pluralité des idées) et leur dimension marchande (leur financement). L'État dispose alors de deux moyens essentiels pour peser sur les médias : la réglementation, qui peut être souple ou contraignante et le financement. Il convient alors de se demander quelles relations entretiennent les pouvoirs publics et les médias. Et quelles incidences ont ces relations, notamment financières, sur la sphère médiatique ? [...]
[...] Pour aider à la publication et à la diversité des journaux, les gouvernements ont recours à des systèmes d'aides qui peuvent être directs ou indirects. Les aides directes sont principalement des subventions versées par l'état au profit de la presse. Ces subventions correspondent à une somme attribuée dans un contexte déterminé par la loi ou par des fonds d'aides qui soutiennent certaines démarches. Les aides indirectes contribuent à alléger la fiscalité des sociétés d'édition en appliquant des tarifs préférentiels et une faible imposition. [...]
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