On parle globalement de « Printemps arabe » pour désigner la vague de protestations qui secoue le Proche et le Moyen-Orient depuis janvier 2011. Les peuples ont manifesté pour leurs droits, contre l'arbitraire et l'autocratisme de leurs dirigeants, en place depuis des décennies, du Maroc à l'Ouest jusqu'à l'Oman, à l'Est. Mais, la notion de « Printemps arabe » évoque une dynamique assez singulière. En réalité, malgré des revendications relativement homogènes, les révoltes n'ont pas eu les mêmes tenants et les mêmes aboutissants, en raison du caractère hétérogène des États arabes. Les débouchés ont d'ailleurs été très divergents : pour certains il y a eu renversement du régime (Tunisie, Égypte), pour d'autres quelques réformes (Algérie, Jordanie, Maroc) pour d'autres encore, la révolution a tourné à la guerre civile (Libye, Syrie actuellement). Il convient donc mieux de parler de « révolutions arabes », au pluriel.
[...] Cela juste pour montrer que les révolutions arabes, dans un contexte aussi transnational que celui de 2011, ont impliqué une action concrète des puissances occidentales. Questionnement sur la place de l'ONU dans la gouvernance mondiale ? C. Les islamistes, acteurs de la post révolution (Pas de dimension religieuse du conflit. Les mosquées ont servi de lieu de rassemblement, mais pas de dimension islamiste du conflit. Les islamistes, longtemps maintenus à l'écart du pouvoir par les dirigeants, ne se sont pas manifesté pendant les révoltes et ont attendu le renversement des régimes et la bataille électorale qui a suivi. Ex. [...]
[...] Bon exemple de la transnationalité des acteurs, et implication de tous dans une communauté internationale Questions annexes pour l'ouverture : La démocratie peut-elle s'implanter dans le monde arabe ? Notre modèle de démocratie à l'Occidental est-il exportable ? Ou sommes-nous trop occidentalo-centrés ? [...]
[...] Beaucoup se reconnaissent dans Mohammed Bouazizi. Pas de leader particulier, juste mouvement de masse. Fédération de masse autour de slogans comme Ben Ali dégage ! le peuple veut la fin du système et autour de principes de démocratie, de liberté et même de laïcité (voir slogan sur PowerPoint). Les revendications portent sur les abus de la police, la corruption qui mine l'économie et le niveau de vie, le désire de participation politique effective du peuple, de souveraineté populaire, d'ouverture politique, de droit au travail, de liberté d'expression, de dignité. [...]
[...] (Voir le tableau) (vraie distinction entre un régime démocratique laïque ou un régime démocratique incorporant des éléments religieux. Occident craint que la vague de démocratisation du monde arabe ne donne une place importante au fondamentalisme religieux et favorise la mise en place de théocraties. Mais l'islam est en accord avec les traditions et mode de vie du monde arabe et l'avenir nous dira si possibilité d'une démocratie islamique. Conclusion Finalement : même si on peut se baser sur une dichotomie acteurs internes/externes (indissociables les uns des autres, car influence réciproque. [...]
[...] Sauf en Libye où les islamistes faisaient partie des insurgés : Groupe islamiste de combattants libyens (GICL). Ils se sont glissés dans le processus de démocratisation en faisant croire à des objectifs purement sociaux. (En Tunisie le parti islamiste Ennahda remporte le 23 octobre 2011, les élections destinées à élire l'Assemblée constituante, avec des sièges. Alors que la Tunisie était le rempart contre l'extrémisme islamiste En Égypte, élections législatives après la dissolution du Parlement par le Conseil des suprêmes des forces armées. [...]
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