Politiques, religions, monde contemporain, liberté de conscience, laïcité, tolérance
Si quelque chose est contemporain : contemporain à notre époque ? Qu'est-ce qui est contemporain ? Quels événements font que le monde contemporain est contemporain ? À partir de quand détermine-t-on que ce n'est plus quelque chose de contemporain, qu'on n'est plus dans la même période ?
En France, depuis 1905, il n'y a plus eu de changement relativement important. Dans le monde ? Les attentats de 2001.
La révolution iranienne de 1979 surtout. Prétendu revenir à l'origine, concernait à la fois les mœurs, la politique, les relations avec le pouvoir, toute la population, les classes moyennes... elle est imprévisible.. L'islam redevient une religion qui propose d'organiser la vie des croyants.
[...] C'est donc une notion médicale à l'origine. Cette tolérance individuelle est associer au relativisme absolue: il n'y a pas de vérité. Il n'y a pas de mérite à être tolérant quand on ne croit à rien. On y est donc indifférent le problème traditionnel de la tolérance religieuse à l'intérieur d'une même confession. Problème surtout catholique. La tolérance est une question de discipline ecclésiastique. Il s'agit de savoir quel traitement l'église peut et doit réserver à ce dont elle estime que l'enseignement s'éloigne de l'orthodoxie le problème de la tolérance civile, légale donc à l'intérieur des sociétés démocratiques, contemporaines: elles se doivent de respecter le droit inaliénable des individus à penser et à vivre selon ses convictions. [...]
[...] Religion et politique passe pour s'être durement affronté dans le monde moderne. Elles ont pourtant au moins une vocation commune qui est celle de tenter de relier les hommes, de les rassembler autour de visions de conviction ou de finalité capable de créer du lien. En ce sens, l'esprit religieux et l'esprit civique auraient au moins un adversaire commun contre lequel ils sont porté à ce coaliser, à savoir l'individualisme hédoniste qui conduit nos contemporains à être également indifférent au bien public et à l'au delà. [...]
[...] En sociologie c'est un phénomène autonome et qui a prolonger la réforme protestante. C'est-à-dire que ça décrit notre monde dans lequel les valeurs qui nous gouvernent peuvent être analyser comme des valeurs protestante sécularisé. Le désétablisement: nom de l'église anglicane en Grande-Bretagne. Consiste à faire cesser la cohérence entre l'église et l'État. Laïcisation: passage à l'État laïque c'est-à-dire au fait du peuple. La laïcisation c'est le passage à l'État laïque de quelque chose qui appartenait au monde cléricale. L'emprise du politique sur le religieux Les églises ont été inégalement réduite d'une manière ou d'une autre à être des rouages Parmi d'autre du système politique. [...]
[...] Les droits culturel deviennent une 3ème catégorie de laïcité. Ainsi, au XXème siècle, État, société et religion ont évolués ensemble. En effet évolutions concomitante: l'État est partout censé se préoccuper des besoins de la société, répondre à ses demande et donc naturellement multiplier les liens avec les groupes sociaux la religion dans la mesure même ou la société a été sécularisée est appelée à redécouvrir son propre aspect social au lieu de se replier sur l'intériorité l'État loin de devoir lutter contre une religion dominante se trouve conduit à solliciter l'aide de ce qui reste de religieux pour nourrir les débats sur des fondements de l'action publique 4 idées: les religions réclament reconnaissance publique en tant qu'option privée, c'est l'idée de droit culturel en disant qu'elle participe à la constitution des identités sociales. [...]
[...] De leur coté, les religions à l'époque contemporaine sont indépendantes des États et gagnent ainsi toute liberté d'action au sein de la société civile. Mais en même temps, elles ont acquis leur indépendance par rapport au valeur de la société civile et peuvent donc inlassablement réclamer ce qui leur est essentiel en dehors de tout assentiment, l'accord de la société civile. L'État est donc mis sous la double injonction de rester laïque et d'assurer l'exercice des libertés religieuses. C'est-à-dire qu'il doit se constituer en arbitre universel entre toutes les demandes de toutes les parties de la société civile et celle de tous les groupes religieux. [...]
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