France, La République, discriminations, comportement, respect, société française, administration publique, égalité
"Mesdames et Messieurs les ministres, Mesdames et Messieurs les députés, je viens aujourd'hui devant cette assemblée réunie, vous parler de cette notion dont notre société ne s'est pas encore accoutumée parfaitement, je viens vous parler de cette notion qu'est l'égalité des chances. Cette notion est pourtant essentielle car elle lutte contre un mal qui ronge notre société : les discriminations sociales, qui s'attaquent directement à nos principes républicains, ruinent nos principes d'égalités, malmènent nos libertés et détruisent tout sentiment de fraternité."
[...] C'est le droit d'être libre, en se donnant les moyens de le devenir. C'est protéger l'avenir, autant que faire se peut, contre les injustices du passé, et même du présent." L'égalité des chances, c'est aussi le droit d'oser : oser être soi-même, oser s'affranchir de son milieu, de son origine sociale. En quelque sorte c'est le droit de devenir réellement libre. La République protège, couvre, appuie, accompagne, et abrite chaque individu de son territoire, sans tenir compte de ses origines ethniques, sociales, ou religieuses. [...]
[...] La République, c'est un rêve, un idéal. C'est un projet en cours de réalisation. C'est une tour en pleine construction. C'est un ami que nous ne pouvons pas trahir. Enfin, la République, c'est un droit mais aussi un devoir. Comme le disent nombreux de philosophes ayant travaillé sur le sujet de l'égalité des chances, celle-ci est avant tout un droit. Notre histoire, à travers le droit de vote des femmes en 1944 par exemple, nous montre qu'aujourd'hui, il est encore possible de faire valoir de nouveaux droits. [...]
[...] D'autres, encore plus inconscients que les autres, me diront que l'égalité des chances n'a jamais été aussi forte. A ceux qui pensent ainsi, soyez objectifs et regardez le nombre de diplômés en fonction des différentes origines, regardez le nombre de mentions parmi ces mêmes diplômés, regardez le nombre d'enfants venant de familles défavorisées dans les grandes écoles, dans les grandes entreprises. Certes, notre société commence à se réveiller cependant une majeure partie du travail reste à réaliser. Regardons ces discriminations et demandons-nous : Qu'est-il arrivé à notre République ? [...]
[...] Cela ne rend-il pas la lutte pour l'égalité des chances encore plus légitime ? Voulez-vous savoir qui sont les responsables de ces discriminations ? Je vous réponds que c'est la société. En réalité, celle-ci subit les conséquences de ses propres agissements. Ainsi, la société est responsable de ce mal, or nous faisons partie de la société, donc nous sommes en partie responsable de ce mal. La République se doit d'être pour son peuple ce qu'une mère est pour son enfant : en effet, elle se doit de protéger, d'abriter, et d'éduquer chacun de ces citoyens, chaque membre de sa Nation. [...]
[...] Mes chers compatriotes, Il nous faut évoluer. Il nous faut transformer nos habitudes, nos comportements. Il nous faut évoluer pour que la république demeure vivante, pour que chaque citoyen français ne se sente pas discriminé ou mis de côté. Il nous faut changer et nous allons changer. Ainsi, nous resterons fidèles à notre République, car nous aurons réussi de faire de notre pays une terre ou chacun cohabite avec autrui dans le respect des différences. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture