Exposé sur le discours historique prononcé par le président George W. Bush le 17 mars 2003, dans lequel il adresse un ultimatum à l'Iraq. La suite est connue. Le document présente une synthèse des résultats de l'analyse qualitative de ce texte. Le texte intégral du discours figure en annexe.
[...] Ces Etats évaluent comme nous le danger existant, mais n'ont pas notre résolution à y faire face. De nombreux pays ont toutefois la détermination et le courage d'agir contre cette menace qui pèse sur la paix, et une large coalition se forme maintenant pour faire respecter les exigences justes de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité ne s'est pas montré à la hauteur de ses responsabilités ; nous assumerons donc les nôtres Ces derniers jours, certains Etats du Moyen-Orient ont joué un rôle. [...]
[...] Nous détruirons l'appareil de la terreur et nous vous aiderons à construire un nouvel Irak qui sera prospère et libre. Dans un Irak libre, il n'y aura plus de guerres d'agression contre des Etats voisins, il n'y aura plus de fabriques de poisons, il n'y aura plus d'exécutions d'opposants et il n'y aura plus de chambres de torture et de salles de viol. Le tyran disparaîtra bientôt. Le jour de votre libération est proche Il est trop tard pour que Saddam Hussein reste au pouvoir. [...]
[...] L'exemple le plus éloquent se trouve au paragraphe 14 : «dans un Irak libre, il n'y aura plus de guerres d'agression contre des États voisins, il n'y aura plus de fabriques de poisons, il n'y aura plus d'exécutions d'opposants et il n'y aura plus de chambres de torture et de salles de viol.» De la même façon, la redondance, les énumérations, et les pléonasmes percutants («dictateurs meurtriers» et «guerres d'agression», par exemple) de mots et d'images à puissante charge émotive imposent à l'auditoire le caractère maléfique de l'ennemi. De plus, sans données statistiques ou preuves irréfutables, le président Bush relate des événements et émet des constats qui, selon son administration, justifient l'ultimatum. Dans le fond, comme dans la forme, le discours à la nation révèle certains des mécanismes de polarisation qui s'opèrent en temps de guerre par le dénigrement. CONCLUSION En premier lieu de notre analyse, nous avons comparé la traduction française du discours à sa version originale anglaise afin de nous assurer de sa qualité. [...]
[...] La sécurité du monde exige le désarmement immédiat de Saddam Hussein En réclamant le respect des justes exigences du monde, nous honorerons également les engagements solennels de notre pays. Contrairement à Saddam Hussein, nous croyons que le peuple irakien mérite la liberté et est capable de l'assumer. Lorsque le dictateur sera parti, les Irakiens pourront devenir pour l'ensemble du Moyen-Orient l'exemple d'un pays essentiel et pacifique qui se gouverne lui-même Les Etats-Unis, avec d'autres pays, oeuvreront à promouvoir la liberté et la paix dans cette région. [...]
[...] Et le plus grand atout de la liberté est de surmonter la haine et la violence, et de placer les capacités créatives de l'homme et de la femme au service de la paix Tel est l'avenir que nous choisissons. Les nations libres ont le devoir de défendre leurs peuples en s'unifiant contre la violence. Et ce soir, comme ils l'ont fait auparavant, l'Amérique et ses alliés acceptent cette responsabilité. Bonsoir, et que Dieu continue de bénir l'Amérique. Traduction et diffusion par le bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat états-unien [1]Syd Field, Screenplay : the Foundations of Screenwriting, New York, Dell Pub. Co., c p. [...]
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