L'année 2009 fut marquée en France par une crise d'abord financière, mais qui s'est étendue à de nombreux secteurs.
Lors des vœux pour la nouvelle année 2010, le président Nicolas Sarkozy s'est tourné vers tous les domaines : politique, économique, scolaire, sanitaire…
Ce dossier analysera trois discours de Nicolas Sarkozy. En janvier 2010, il y avait peu de mois avant les élections régionales, très importantes pour le parti majoritaire.
Le premier est le discours aux forces économiques prononcé à Cholet le 6 janvier 2010. En effet, la crise étant en premier lieu financière et économique il est important de voir comment le président évoque cette crise et de quelles façons certaine forme de discours reviennent et ce que cela montre.
Le second discours abordera la question du milieu universitaire. En effet, la réforme du LRU secoua l'année 2009 et fut la cause de plusieurs semaines de blocage dans nos universités. Nicolas Sarkozy s'adresse ici aux présidents des universités de France.
Enfin, le dernier discours est destiné au milieu hospitalier. En effet, ce secteur a été touché par la crise de la grippe A. De plus, le milieu de la santé est depuis quelques années confronté à des restructurations massives et à des réformes. Comment le président de la République décrit la situation et annonce de nouveaux projets grâce à des formes de discours spécifiques ?
[...] Partie 3 : Analyse du discours des vœux présidentiels au monde hospitalier Le contexte de production du discours Ce discours, que nous avons choisi d'étudier en troisième partie est celui produit par le président de la République lors de ses voeux présidentiels. Ce discours a été prononcé le mardi 12 janvier 2010 à Perpignan dans les Pyrénées Orientales. Les personnalités présentes lors de cette élocution étaient la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, le directeur de l'hôpital de Perpignan, le maire de Perpignan ainsi que des parlementaires. [...]
[...] Il peut avoir une interprétation générique ou non générique. Le tableau ci-dessous récapitule ces différentes valeurs Ce que l'on entend par une interprétation générique, c'est quand le pronom personnel on a une valeur indéfinie. Il n'y a pas de personnes identifiées derrière l'emploi de ce terme. On peut citer par exemple la ligne 263, Comment peut-on pas comprendre cette vérité ? On identifie ici le on comme un terme général. De son côté, l'interprétation générique est relative à l'emploi du on qui peut recouvrir toutes les valeurs. [...]
[...] Ces derniers ont la même particularité que les déictiques spatiaux : ils donnent une sensation de simultanéité entre le discours, le locuteur et l'auditoire. Nous allons récapituler ici le nombre d'occurrences relevées lors de nos analyses. Nous voyons à travers ce tableau la prégnance des déictiques temporels. Ces déictiques temporels servent aussi dans le discours politique à donner un encrage au discours. Nous remarquons en effet, que les déictiques sont souvent des références historiques ou d'un passé lointain. On peut supposer que le président cherche ici à montrer de quelle façon sa politique est positive pour la France. [...]
[...] Ainsi, nous avons des marqueurs de personnes (le tu vous de temps, ou de l'espace Les indices de personne Il s'agit ici de relever l'ensemble des marqueurs de personne tout au long du texte. Nous relèverons l'ensemble de ces marqueurs sous forme de tableau. Cet état de lieux nous permettra de voir comment le président de la République s'implique dans son discours, et dans le contexte économique. D'après ce tableau, nous pouvons constater que nous avons relever 134 je de la part du président de la République, pour 82 nous on et 33 vous La forte présence du je qui désigne ici le locuteur, Nicolas Sarkozy, montre une forte implication de ce dernier dans son discours et dans ce qu'il soutient. [...]
[...] Bien au contraire, ils ont plutôt une valeur d'indication temporelle. Nous faisons ici références aux citations suivantes : je veux rendre hommage aux Présidents des universités parisiennes et franciliennes qui ont su ouvrir le dialogue entre leurs institutions, jusqu'ici beaucoup trop repliées sur elles-mêmes (l.208) et D'ici quelques années, Paris sera redevenue la capitale universitaire (l.210). Les sept autres occurrences font référence directement au lieu d'énonciation du discours, à savoir le site de l'Ecole Supérieur d'Electricité, au cœur du Plateau de Saclay. [...]
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