Pendant très longtemps la famille normale et légale est composée avant tout d'un couple marié avec des enfants, dont la mère est femme au foyer : elle s'occupe du foyer, des enfants, du ménage, etc. Elle a donc tout le temps pour sa vie familiale. A cette époque, la femme quitte l'autorité paternelle pour l'autorité de son mari, elle ne peut rien faire sans son autorisation. Ainsi jusqu'en 1965, c'est le Code Napoléon qui régit en grande partie les droits de la femme au sein de la famille ; elle ne peut donc pas gérer ses biens, ouvrir un compte en banque ou même travailler sans le consentement de son mari.
La libération de la femme qui s'opère ne se voit pas que dans les tenues vestimentaires, avec les jupes au dessus des genoux et les pantalons. La loi nº65-570 du 13 juillet 1965 portant modification des régimes matrimoniaux modifie dans son article 1er l'article 223 du Code Civil qui indique désormais : "La femme a le droit d'exercer une profession sans le consentement de son mari, et elle peut toujours, pour les besoins de cette profession, aliéner et obliger seule ses biens personnels en pleine propriété."
À partir de ce moment, la situation des familles se complique : le courant de libération de la femme se poursuit et s'intensifie dans les années 1970, et de plus en plus de femmes veulent travailler et subviennent alors au budget familial. Il n'y a donc plus personne pour s'occuper du foyer pendant que les époux sont au travail.
Cela est d'autant plus problématique que le modèle familial change : le modèle de la famille avec un couple marié et des enfants n'est plus le seul qui existe et on voit de plus en plus de parents, principalement des mères, élevant seules leurs enfants . Il est alors d'autant plus difficile de concilier une vie professionnelle et une vie familiale.
[...] En revanche à peine un tiers des enfants de 2 ans y vont et ce chiffre est en recul ces dernières années. En effet leur scolarisation fait l'objet de polémique : il semble que la scolarisation à cet âge intervienne trop tôt par rapport au rythme naturel de l'enfant qui a notamment besoin de plus d'attention que ce qu'il est possible de lui donner à l'école et qu'il ne soit pas capable de rester dans un tel milieu si longtemps dans une journée. [...]
[...] Le montant de l'allocation se situe entre 300 et euros. On peut exercer un emploi d'un maximum de 30 heures hebdomadaires tout en bénéficiant de l'allocation parentale. Pour des parents qui ont gagné moins de 1000 euros avant la naissance de leur enfant, les montants sont élevés. L'allocation parentale peut être attribuée pendant les premiers 14 mois de vie de l'enfant. Un parent peut seulement bénéficier de l'allocation pendant 12 mois. Si le second parent prend au minimum 2 mois de congé, le droit à l'allocation parentale s'élève à 14 mois. [...]
[...] Notons ici que nous entendons la vie familiale non seulement en tant que parents qui doivent s'occuper de leurs enfants, mais aussi en tant qu'enfants qui s'occupent de leurs parents quand ils sont trop âgés et ne sont plus autonomes, en tant que conjoints (il faut aussi faire vivre le mariage) et en tant qu'individus qui ont des besoins et des envies (loisirs, vacances, etc.). Quant à la vie professionnelle, il s'agit du fait d'avoir un travail, de pouvoir y consacrer du temps et d'avoir de l'avancement Approches historiques Cette problématique est en fait apparue dans les années 1960 avec l'émancipation de la femme. En effet, avant cela la question ne se posait pas, ou très peu. [...]
[...] Le souci de répondre à la diversité des besoins des parents pour faciliter le libre choix des familles se fait de la sorte au détriment d'un objectif d'équité sociale, d'une logique de redistribution et de formes collectives de service public d'accueil. Ces dernières constituent, pour les enfants, autant de lieux de socialisation précoce et d'apprentissage de la vie en société ainsi que les modes de garde les moins chers pour les familles les plus modestes et deviennent ainsi les moins fréquentés par les familles les plus aisées. [...]
[...] La loi n°65-570 du 13 juillet 1965 portant modification des régimes matrimoniaux modifie dans son article 1er l'article 223 du Code Civil qui indique désormais : La femme a le droit d'exercer une profession sans le consentement de son mari, et elle peut toujours, pour les besoins de cette profession, aliéner et obliger seule ses biens personnels en pleine propriété. A partir de ce moment, la situation des familles se complique : le courant de libération de la femme se poursuit et s'intensifie dans les années 1970, et de plus en plus de femmes veulent travailler et subviennent alors au budget familial. Il n'y a donc plus personne pour s'occuper du foyer pendant que les époux sont au travail. [...]
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