Vème République, politique gaulliste, général de Gaulle, discours de Bayeux, référendum
De Gaulle est président du conseil de la IVème République. Il est confronté à deux tâches : résoudre le problème algérien et donner à la France une nouvelle constitution, puisque les députés lui ont donné les pleins pouvoirs le 3 juin.
Il demande à des juristes de mettre le discours de Bayeux sous forme d'une constitution. Le 4 septembre 1958 (anniversaire de la proclamation de la IIIème République), il présente son texte aux français. Conformément à la constitution, un référendum est décidé pour le 28 septembre 1958. Tous les partis appellent à voter oui, excepté le PCF et une petite partie de la SFIO et de radicaux (PMF). L'UDSR de Mitterrand appelle aussi à voter non. Le oui l'emporte très largement à 80. Très peu d'abstention (15). C'est un large succès.
[...] La France demande la conversion des dollars de la banque de France en or. Un prestige de la France, qui passe par des mesures phares : le paquebot France, le mirage IV 2. Le double avertissement lancé au général de Gaulle Les élections législatives de 1962 sont un triomphe pour l'UNR. Au lendemain de ces élections, il y a une montée de l'opposition à CDG. Le MRP accepte très mal les prises de position de De Gaulle sur l'Europe (refus de la GB Le monde ouvrier progresse, avec des grèves de plus en plus fréquentes. [...]
[...] La fin de la République gaullienne s'accentue en 1968. La crise est d'abord économique et social, malgré la croissance économique (TCAM de A partir de 67, la situation se dégrade, inflation en France. Politiques de croissance de la réduction et de frein de la consommation. Le chômage commence à apparaître à cause de l'inflation. En 1967, il y a 400.000 chômeurs, dans un contexte de plein-emploi. Sentiment que les fruits de la croissance sont mal redistribués. Meilleure prise en compte pour tous des fruits de cette croissance. [...]
[...] Ces universités sont de nouveau occupées par les étudiants grévistes. Le 14 mai débouche sur une crise sociale, les premières grèves débutent, notamment dans l'Ouest de la France et dans la région parisienne. L'entreprise Renault de Boulogne- Billancourt enclenche la grève. Partout en France, le nombre de grévistes se multiplient. Le 20 mai millions de travailleurs seraient en grève. Ces grandes grèves rappellent juin 1936. Presque 1 actif sur 2 est en grève. La France est paralysée : plus de moyens de transport, plus d'argent (banques fermées) . [...]
[...] L'État est incarné par De Gaulle, autorité forte, une seule chaîne télévisée (ORTF). Une autorité des parents qui est extrêmement forte, les enfants sont surtout sous l'autorité de leur père. Le pouvoir des parents est remis en cause, la majorité est à 21 ans jusqu'en 1974. Le poids de l'Eglise catholique est toujours extrêmement important. Dans ces conditions, une montée de la contestation commence à survenir à partir du mois de mars 1968. En mars 1968, à l'université de Nanterre, naît le "mouvement du 22 mars" qui fédère plusieurs mouvements étudiants d'opposition. [...]
[...] La Ve République continue avec un non gaulliste : la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (1974 1981) 1. Vers la "société libérale avancée" (1974 1976) En 1974, des élections présidentielles ont lieu, le sénat est toujours dirigé par Alain Poher. Il assure la présidence par intérim. De nombreux candidats. À la différence de 1969, la gauche est unie en 1974. François Mitterrand se présente pour la gauche unie à ces élections (PCF, PS, Radicaux et PSU). Mitterrand a aussi le soutien de la force syndicale. [...]
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