Cours de sciences politiques ayant pour objet : « l'Etat, le pouvoir et le droit ».
[...] Pour exercer le pouvoir, on peut exercer des contraintes. La conviction ou l'adhésion : Convaincre cette personne d'adopter un gouvernement déterminé. La personne obéit à notre volonté, en obéissant à vous même, elle ne fait que suivre une conviction, un choix Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître s'il ne transforme que sa force en droit et l'obéissance en devoir. ; Du Contrat social, J.J. Rousseau. L'Etat a besoin de l'adhésion, de l'acceptation du pouvoir par les individus. [...]
[...] La légitimité a un caractère subjectif, elle se distingue dans la légalité ; gouverner. Cf. les travaux de Max Weber : trois formes de légitimité du pouvoir : légitimité traditionnelle au gouvernement du prince qui correspond au fond au pouvoir monarchique. légitimité charismatique égale le gouvernement du chef qui découle du charisme du chef gouvernement du chef qui correspond à la capacité à envoûter les foules. légitimité légale ou rationnelle, c'est-à-dire celle d'un pouvoir (gouvernement) selon des règles de droit. [...]
[...] Cf. Santi Romano (penseur italien pour lui l'ordre juridique : Etat, Eglise, famille entreprises Le pouvoir politique a un caractère général. L'Etat encadre et organise l'ensemble des relations au sein du groupe social. Vous êtes dans une entreprise, vous êtes salarié et vous avez un patron (qui est le seul maître après dieu). Ce pouvoir est organisé, structuré. Dans une société de type fondamentalement libéral, l'organisation sociale repose sur une distinction fondamentale entre la sphère publique et la sphère privée. [...]
[...] D'abord hostile à Napoléon, il le servit lors des Cent jours. Elu député sous la Restauration, il se rangea dans l'opposition libérale (1818- 1830). Ses écrits politiques sont aujourd'hui oubliés. Seuls Adolphe, Le Cahier rouge et ses journaux intimes (posth. 1952) assurent sa gloire littéraire. Il fut l'auteur du Libéralisme politique. Ecrivain et philosophe. Il disait la chose suivante : Il y a une partie de l'existence qui de nécessité reste individuelle et indépendante et qui de droit hors de toutes compétences sociales. C'est un postulat de la société libérale. [...]
[...] La souveraineté de la nation : c'est la volonté de la communauté nationale qui est à la source du pouvoir politique. Cette souveraineté de la nation s'exprime notamment par la Constitution. Elle s'exprime également dans la loi. La loi qui est l'expression de la volonté générale. Le peuple tout entier est à la source du pouvoir, la souveraineté est comme un fondement du pouvoir et comme une puissance de contrainte étroitement liée dans la mesure où c'est le caractère démocratique qui prime. [...]
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