Démocraties populaires, Armée rouge, armée de libération, résistance communiste, nazisme
Les pays de l'Europe de l'Est ont tous été libérés par l'Armée rouge. L'armée rouge est au départ une armée de libération. La Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l'Est de l'Allemagne et Berlin. Mais l'Armée rouge qui a libéré le territoire, y reste présente.
Deux états se sont libérés tous seuls, à l'aide de la résistance locale : la Yougoslavie et l'Albanie. Cette résistance est communiste. L'armée Rouge reste présente dans tous ces états. En mai 1945, elle a une bonne image dans ces pays d'Europe de l'Est, sauf dans la zone allemande libérée par les Soviétiques. Les communistes locaux sont faibles et très minoritaires, l'Armée rouge n'en a pas moins une image positive, due au prestige de la victoire contre le nazisme. C'est elle qui a infligé à l'armée allemande ses plus grands revers (Stalingrad).
[...] Dans les gouvernements se regroupent donc tous les partis. Beaucoup de ces pays sont agricoles, bcp de partis de paysans. Les communistes y sont présents à des postes clés : défense, intérieur et justice sont toujours occupés par les communistes. Les gouvernements font des mesures importantes, bien accueillies par les populations. Des systèmes d'assurance maladie, des retraites sont mis en place. Les gouvernements sont relativement populaires. D'ailleurs, ces réformes ne sont pas forcément communistes. La terre est très mal répartie. [...]
[...] Le temps des démocraties populaires (1948 1989) I. La mise en place des démocraties populaires (1945-1953) > A.1945 : la libération par l'Armée rouge Les pays de l'Europe de l'Est ont tous été libérés par l'Armée rouge (carte p.223). L'armée rouge est au départ une armée de libération. La Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l'Est de l'Allemagne et Berlin. Mais l'Armée rouge qui a libéré le territoire, y reste présente. Deux états se sont libérés tous seuls, à l'aide de la résistance locale : la Yougoslavie et l'Albanie. [...]
[...] Mais les morts ne répriment pas la colère. En octobre 1956, les manifestations reprennent, avec des cris contre l'URSS. La statue de Staline à Budapest est abattue, symbole de la colère hongroise. Un communiste libéral soutient ces insurgés, il s'agit d'Imre Nagy. Il souhaite une indépendance de son pays, et une adaptation du modèle soviétique aux réalités locales. Nagy prend la tête du PCH en octobre 1956, le communiste stalinien Rakóczi est écarté du pouvoir. Il prend des mesures importantes, et prend en compte les revendications : il proclame le multipartisme, ainsi que la neutralité de la Hongrie (elle quitte le pacte de Varsovie). [...]
[...] Ce modèle se diffuse dans toutes les démocraties populaires. Les intellectuels jouent le jeu de ce modèle, et deviennent des privilégies, ceux qui s'y refusent sont progressivement exclus. II. Les premières contestations (1953 1977) > A. La mort de Staline et l'autonomie des démocraties populaires Le 5 mars 1953, c'est la mort de Staline. Elle entraîne des mouvements de protestation en RDA. Simultanément, les autorités annoncent des relèvements des normes de production, sans augmentation de salaires. Cela entraîne la colère des ouvriers d'Allemagne de l'Est, qui descendent dans la rue en juin 1953, notamment à Berlin. [...]
[...] Mais elle confie à l'armée polonaise la tâche de reprendre le contrôle de la Pologne, en opposition avec la doctrine Brejnev. Brejnev fait pression sur cette armée pour qu'elle rétablisse et réprime elle-même l'ordre. En février 1981, le général Jaruzelski arrive à la tête du pouvoir, avec comme mission de rétablir l'ordre. En décembre 81, il proclame l'état de guerre en Pologne. Le gouvernement obtient les pleins pouvoirs. Les dirigeants de Solidarnosc sont arrêtés, et l'ordre communiste est rétabli en janvier 1982. [...]
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