Systèmes de partis politiques, modes de scrutin, représentation proportionnelle, système uninominal majoritaire, légitimistes, orléanistes, parti unique, bipartisme, coalitions politiques
Les facteurs idéologiques jouent un rôle majeur permettant une première distinction entre les régimes pluralistes ou compétitifs et les régimes de parti unique. S'agissant de ces derniers, on distinguera trois grands types de partis uniques : type marxiste, type fasciste, personnel.
Remarquablement mis en évidence, le mode de scrutin conduit à structurer le spectre politique des régimes pluralistes. Les systèmes de représentation proportionnelle conduisent à un éclatement de la représentation politique, et cela l'est encore plus lorsque la répartition des sièges se fait sur le plan national.
[...] Il y avait ainsi une CDU en RDA. Mais il s'agissait d'un système de parti ultra-dominant et il n'y avait pas compétition lors des élections. Ces autres partis n'étaient que des satellites du parti unique. Le parti est également très structuré, organisé à chaque niveau et fonctionnant selon le principe du centralisme démocratique voulant que toute décision soit discutée à chaque niveau, mais lorsqu'au vu de toutes ces discussions elle est prise au niveau le plus élevé, chacun doit l'appliquer sans faille. [...]
[...] Les querelles dynastiques ont souvent suscité des courants politiques différents. Ce fut au XIXe siècle la division entre légitimistes, partisans du Comte de Chambord (Henri les orléanistes favorables au petit-fils de Louis-Philippe, Philippe d'Orléans (Philippe VII), comte de Paris, sans oublier les bonapartistes. En Angleterre les tories étaient proches de la famille Stuart alors que les whigs ont soutenu Guillaume d'Orange et ensuite la Maison de Hanovre. En Espagne les carlistes (Charles s'opposeront aux partisans de l'abrogation de la loi salique et d'Isabelle II, puis aux alphonsins. [...]
[...] Le bipartisme n'est pas un système dans lequel il n'y a que deux partis politiques autorisés. Il s'inscrit dans une véritable logique pluraliste avec libre formation des partis, mais deux partis seulement peuvent prétendre exercer, seuls, le pouvoir. Parfois ce bipartisme peut se rompre soit pour passer d'un bipartisme à un autre bipartisme ce qui fut le cas du Royaume-Uni pendant l'entre-deux-guerres, soit lorsque la majorité du parti vainqueur est trop réduite et nécessite, temporairement, l'appoint d'un tiers parti, ce qui est la situation actuelle du Royaume-Uni suite aux élections législatives de 2010 où le bipartisme est mis en échec pour la première fois depuis 1945 et conduit à un gouvernement de coalition. [...]
[...] Elle n'est que le reflet de l'état de transformation de la société ce qui fait qu'elle doit être modifiée en fonction de l'évolution de la société. Sans doute les élections sont-elles maintenues, mais elles sont une adhésion au système. La compétition n'existe pas au moment de l'élection. En revanche elle peut exister pour être candidate. Sans doute la constitution tend elle à ressembler à celle des démocraties pluralistes dans la forme. On y trouve une affirmation des droits et des libertés. [...]
[...] Ce droit ou cette liberté n'existe pas en priorité pour l'individu, mais pour l'ensemble de la société. Le second paragraphe illustre la vision concrète des droits et des libertés, voulant que ceux-ci soient réels et non formels. Dès lors, on développe la mise en œuvre de ces droits et libertés. Les systèmes de bipartisme Le multipartisme est le système prédominant actuellement en Europe et en Amérique. Il connaît de très nombreuses variantes, chaque État est presque un modèle à lui seul. Le bipartisme apparaît comme la variante idéale. [...]
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