Le terme groupe de pression est lui-même objet de controverse, car il est concurrencé par d'autres expressions tenues pour équivalente (groupes d'intérêts, lobby). Les Anglo-saxons préfèrent le vocable de lobby là où les français emploient plus volontiers celui de groupe d'intérêt. L'expression groupe de pression recule car il est connoté assez négativement aux yeux des acteurs qu'ils soient administratifs ou politique. La France est gouvernée par la mystique de l'intérêt général, qui est une valeur symbolique très forte. Par rapport à l'intérêt général, le groupe de pression fait penser à un réseau de relation secrète, à un trafic d'influence, de gens qui serait motivés par leur intérêt privé. Dans les pays anglo-saxons on a pas de complexe. On utilise le terme de lobby qui n'a aucune connotation péjorative. Lobby en anglais signifie couloir ou corridor ou le vestibule du congrès américain. Les lobby apparaissent en Angleterre au XVIIe siècle pour désigner des personnes représentant des groupes industriels, ou des association de consommateurs et qui attendait les parlementaires dans le corridor pour leur transmettre des informations qui devait servir à orienter leur décision. La création des lobby aux États-Unis ce fait dans un contexte de transparence et bénéficie d'une présence officielle et le lobbyisme est même devenu un droit constitutionnel du premier amendement, il y en a plus de 50000. On peut donc définir le lobby comme une organisation constituée qui cherche à influencer les pouvoirs publiques a influencer leurs décision et à influencer l'opinion publique en général.
[...] On parle alors de bipolarisation. C'est la situation de la France gouvernée alternativement sous la Ve République par le parti socialiste, chef de file de la gauche plurielle, et le RPR, devenu un rassemblement plus large des forces de droite sous le nom d'UMP Le multipartisme Le multipartisme est la caractéristique d'un régime politique où la liberté d'association permet à plus de deux partis de participer aux débats politiques et aux élections. C'est un des fondements de la démocratie représentative. [...]
[...] Chaque société est modelée par un jeu spécifique de contradictions. A chaque société correspond un modèle conflictuel spécifique déterminé par l'Histoire, par la culture et par les structures socio-économiques. Les partis politiques une fois ces contradictions constatées, apparaissent et constituent les vecteurs des conflits au sein de l'espace social. Ce sont les partis politiques qui sont chargés de gérer les conflits, de les arbitrer, afin d'éviter l'explosion violente pouvant aller jusqu'à la guerre civile, sous l'égide de l'idéologie démocratique. Ils institutionnalisent les conflits. [...]
[...] On appelle système de parti l'ensemble des partis en situation soit de coopération soit en situation d'opposition. C'est en ce sens que l'on dit que les partis forment un système. Le paradigme de Rokkan Le premier conflit prend naissance à la révolution française et avant la révolution française, le clergé exerçait une emprise totale sur la société. Le clergé à toujours prit fait et cause pour le pouvoir royal et donc les révolutionnaires de 1789 se sont montrés antireligieux et donc des 1789 tout le conflit à consister à pour les antireligieux à affaiblir l'autorité de l'Église dans la société française et à l'inverse l'Église s'est battu pour maintenir ses prérogatives. [...]
[...] Il s'agit pour l'observateur de chercher pour chaque système de parti quels sont les facteurs qui poussent au conflit et quels sont les facteurs qui poussent à la coopération. Chaque pays développe son propre système de partis. Un système de partis est intimement lié au fonctionnement de la société, à son histoire et à sa culture. Les partis politiques émergent pour défendre des intérêts mais à la différence des groupes de pression, les partis politiques ne s'inscrivent pas dans une défense d'intérêts précis. Bien au contraire ils développent une logique d'intérêt relativement élargie. [...]
[...] Il est fréquent que le bipartisme mène à une grande ressemblance entre les promesses de chaque parti qui se différencient alors par un but opposé ou par la présence d'un parti dit de droite et un parti dit de gauche. L'attitude des partis bénéficiant de cette situation est variable. Au Québec, les députés suivent une discipline de parti stricte pour le vote des projets de loi. Un vote contraire à celui du chef de parti, généralement chef du gouvernement si le parti est dans la majorité, entraîne des sanctions disciplinaires, allant jusqu'à l'exclusion. Inversement, dans les partis démocrate et républicain américains, il existe une grande liberté de parole individuelle et les consignes de votes ne sont pas aussi impératives. [...]
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