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Le terme politique est polysémique : le politique, la politique, ou encore des politiques ou encore une politique. Ce sont des choses liées, mais différentes, d'où la nécessité de définir les trois occurrences possibles du mot politique.
La science politique est donc l'étude scientifique des faits considérés comme politique. C'est l'étude de la régulation du conflit par l'utilisation du pouvoir. Ce qui inclut aussi les mécanismes à l'oeuvre pour conquérir le pouvoir, de l'exercice du pouvoir, et à l'étude de ceux qui exercent le pouvoir.
[...] Les médias agiraient comme une seringue hypodermique. On pourrait inoculer des messages, car les individus lisent et ne réagissent pas nécessairement. La communication est donc un rapport de persuasion, car les récepteurs sont passifs. En 1939, Tchakotin s'appuie sur l'expérience de Pavlov, psychologue ayant travaillé sur les réflexes conditionnés des animaux. Tchakotin dit que si l'on diffuse de manière répétée certains messages, on peut conditionner les individus de sorte qu'ils seront sensibles à la propagande que l'on veut diffuser. L'individu est réduit à un être biologique en ne prenant pas en compte sa dimension psychique. [...]
[...] Dans l'usage contemporain, la démocratie est demos kratos à savoir le pouvoir du peuple. Le pouvoir trouve sa source dans le peuple, découle de la volonté populaire, mais n'est pas directement exercé et par le peuple et c'est une des marques la différenciant de la démocratie athénienne. Celle-ci n'a de démocratique que le nom puisque le demos athénien ne suppose pas une égalité des droits politiques pour tous (exclusion des femmes et métèques). L'autre limite de la démocratie athénienne est qu'elle ne repose pas sur des principes fondamentaux. [...]
[...] Ils vivaient des produits de leurs terres, de la guerre. Le pouvoir circulait entre ses grandes familles avec une égalité entre elles. Ces aristocrates trouvaient leur légitimité dans leur statut de grand propriétaire terrien et dans l'idée qu'ils appartenaient à de grandes familles. La démocratie vient à la crise de la cité archaïque liée à la croissance de cette cité (démographique = besoins nouveaux = chercher des ressources ailleurs = négociants = enrichis en servant d'intermédiaires entre les marchands et vendeurs extérieurs). [...]
[...] C'est un type de régime où le pouvoir politique est encore assez peu différencié. On est dans des régimes où il y a un lien très fort entre le chef et certains groupes sociaux. On va donner des avantages et des privilèges ou encore des récompenses matérielles à certains groupes sociaux pour s'assurer de leur fidélité. Il va ainsi pouvoir rester en place par l'achat de la loyauté des divers groupes sociaux (ex. : monarchies d'Ancien Régime où il y a une faible différenciation des institutions avec une confusion entre ce que détient le roi et ce qui appartient à l'État et où le roi attribue des privilèges pour obtenir l'obéissance de ceux qui pourraient entrer en contradiction avec lui). [...]
[...] Ces travaux d'anthropologue nous parlent donc de société sans État, mais pas de société sans politique. Toutes les sociétés sont politiques, mais il n'existe pas toujours un lieu séparé où s'exerce ce pouvoir. L'échelle de Jean-William Lapierre Primitives Societies, Robert Lowie : Toute société est politique, mais deux types de liens entre sociétés traditionnelles et modernes : parentales/ territoriales. Les individus font naturellement société et de l'autre il faut les rassembler : ce que disait Maine. Lowie dit qu'il n'y a pas de rupture entre ces sociétés : les communautés parcourent divers chemins et aboutissent à diverses organisations : il y a une homogénéité du politique : ce qui diffère les politiques est une différence de degré. [...]
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