La Palombara et Weiner (1966) mettent l'accent sur quatre caractéristiques fondamentales des partis politiques :
1°) il s'agit d'une organisation durable, dont l'espérance de vie est supérieure à celle de ses dirigeants actuels ;
2°) c'est une organisation bien implantée localement, qui entretient des rapports réguliers avec l'échelon national ;
3°) c'est une organisation dont les dirigeants ont la volonté délibérée de prendre et d'exercer le pouvoir, seuls ou avec d'autres. La conquête du pouvoir est le critère déterminant ;
4°) c'est une organisation qui cherche à acquérir un soutien populaire, par les élections ou de toute autre manière.
Les partis politiques français répondent à cette définition, car ils sont caractérisés par :
- La durée : malgré les changements de noms, cela concerne aussi bien les partis
de gauche que les partis de droite.
- L'organisation : existence de statuts, de structures réunissant les adhérents.
- La conquête et l'exercice du pouvoir. (...)
[...] votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Mais les jeunes du parti entrent dans la résistance ; d'où le fait que le parti sort de la guerre avec une bonne image dans l'opinion publique. Cela se traduit par de bons résultats électoraux jusqu'en 1946, date à laquelle Guy Mollet remplace Léon Blum à la tête du parti. Une période de lent déclin commence alors pour la SFIO. En mai 1958, la majorité de la SFIO appuie le retour au pouvoir du général De Gaulle. [...]
[...] Jean Jaurès devient rapidement le leader du parti. Sous son impulsion, celui-ci ne cesse de grandir. B. Le Congrès de Tours ou l'inévitable scission des socialistes (1920) La Première Guerre mondiale, puis la révolution russe de 1917, remettent en cause l'unité du socialisme français. La question qui se pose à la SFIO est la suivante : faut-il, oui ou non, adhérer à l'Internationale socialiste (la IIIème) fondée en 1919 ? Les révolutionnaires russes imposent 21 conditions aux socialistes européens pour intégrer l'Internationale ; parmi elles, on trouve la nécessité de noyauter les syndicats et d'exclure les réformistes du parti. [...]
[...] La formation et la sélection des candidats 3. Une fonction d'intégration sociale Section 4. Le fonctionnement des partis politiques 1. La distribution du pouvoir A. L'organisation partisane B. Les tendances oligarchiques 2. Adhérents et militants A. Les adhérents B. Les militants 3. Le financement des partis politiques A. Le plafonnement des dépenses électorales B. Les ressources privées C. L'aide publique D. Le financement occulte E. [...]
[...] Il rassemble un électorat interclassiste Après les événements de mai 1968, le gaullisme perd progressivement son électorat populaire. Les bases géographiques du gaullisme sont donc profondément modifiées. Si l'on exclut les départements de l'ouest depuis toujours gaullistes, les bastions du gaullisme correspondent à partir des années 1970 surtout à des zones de forte implantation du leader du RPR : autour de Paris d'une part ; de la Corrèze d'autre part (J. Chirac a été député de Corrèze de 1967 à 1995). 2. gauche non communiste. Petite histoire du socialisme français. A. [...]
[...] Les origines des partis politiques 1. Développement du parlementarisme et implantation des partis politiques La naissance et le développement des partis politiques sont liés à l'extension des prérogatives du Parlement et du droit de suffrage. - La vie d'une assemblée suscite, en effet, la formation de groupes fondés sur des affinités idéologiques : les groupes parlementaires. - A l'autre bout de la chaîne politique, l'extension du droit de vote nécessite l'encadrement des nouveaux électeurs et impose aux candidats aux élections de se faire connaître auprès d'eux. [...]
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