Ce document se base sur des notes prises en cours de politique comparée. On revient ici sur la sociologie de la construction démocratique et ceci en se demandant comment les régimes démocratiques se sont construits dans le temps (avec des exemples pour étayer).
[...] Dans cette confédération, les décisions se prenaient à l'unanimité et le mandat donné par les colonies était impératif. La deuxième étape est la convention de Philadelphie (mai 1787-septembre 1787) qui élabore la constitution américaine toujours en vigueur aujourd'hui. [...]
[...] Dans la première phase, le pouvoir du peuple est envisagé de manière assez abstraite. Chez Rousseau, c'est la volonté générale, le pouvoir du nombre, de la masse. C'est la nation appelée à voter son orientation. On ne pense pas de médiation entre le peuple de la nation et le gouvernement. Rousseau rejette tous les corps intermédiaires qui lui semblent liés à l'ancien régime. Dans la troisième phase (années 1970), on va discuter des moyens d'engagement réel du citoyen dans la politique. [...]
[...] Dimensions et critères de la démocratie. On avait vu que chez Aristote la démocratie avait une connotation péjorative car renvoyait à la corruption. Ce n'est plus le cas aujourd'hui avec une connotation valorisante même si le mot fait lieu à des usages très larges et souffre d'un excès de significations, d'une surcharge de sens. C'est un terme générateur d'ambiguïté et dont le sens varie. Ce qui nous intéresse c'est la tension qui va exister entre l'idée de démocratie, l'idéal démocratique et sa mise en oeuvre concrète comme forme de gouvernement mais aussi comme modalité d'organisation des rapports sociaux. [...]
[...] On retrouve cette critique chez Marx notamment dans un article célèbre sur la question juive et le droit à une minorité, il dit la vraie démocratie c'est celle qui se donne une visée égalitaire. Les droits ne sont pas seulement protecteurs de liberté parce que ces droits ne concernent pas seulement un individu abstrait mais un individu situé Ce sont des droits créances, des créances de l'individu sur la société. L'individu a droit de demander des droits à la société et notamment le droit au travail. On demande à la société de fournir du travail. [...]
[...] Toute cette étape fait que ce qui prédomine aujourd'hui au Royaume Uni est la notion de souveraineté parlementaire et non de souveraineté populaire. Il n'y a pas de hiérarchie des normes au Royaume Uni, de loi considérée comme organique et au dessus des autres. On peut voter à la majorité simple (50 plus une voix) par exemple le fait d'abolir la monarchie. Tony Blair en parlait en arrivant avec le labour en 1997. Cela pose toute une série de problème au Royaume Uni aujourd'hui. Il n'y a pas de texte constitutionnel qui garantisse le respect des droits. [...]
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