Socialismes, socialisme utopique, socialisme scientifique, révolution industrielle, Printemps des Peuples
Points communs flous entre 1er penseurs du socialisme, mais tous partagent l'esprit de 1848 (Printemps des Peuples) ; insistance sur leur capacité à disposer d'eux-mêmes, mais la société industrielle doit être améliorée (elle créé des pathologies telles que la prostitution ou l'alcoolisme, on arrache les gens à leur communauté rurale, une crise économique tous les 10 ans…), c'est de là que naît la réflexion. On les appelle aussi novateurs, ou réformateurs sociaux.
[...] Il théorise l'auto-institution : les choses doivent s'organiser elles-mêmes. Son ennemi principal : l'idée de monopole, cad dans son esprit, qu'un principe soit supérieur aux autres anarchisme). Il est contre le dogmatisme et la pensée autoritaire, dont fait partie Marx qui veut imposer sa lutte des classes. Refus de la propriété : il prône un mutualisme ; la propriété, c'est le vol ; théorise la plus-value avant Marx sous le nom d'erreurs de compte. Ne refuse pas la petite propriété mais veut les fédérer dans des coopératives pour les agriculteurs par exemple. [...]
[...] ClasseS ouvrièreS car très divers sociologiquement. Notamment 2 mondes antagonistes : ouvriers de métiers (anciens artisans, savoir-faire spé, corporations, identité très forte) et prolétaires (aucune spé ou compétence, journaliers, pas de cs du groupe). Pourquoi parler alors d'une question sociale à partir d'un groupe aussi faible numériquement, et divers ? En réalité ce groupe va faire l'objet de prescriptions identitaires : des agents vont lui donner une identité : Les penseurs du libéralisme (théorisent la question soc car craintifs ; la bourgeoisie créé des structures, think thanks, pour étudier et prouver que les classes laborieuses sont dangereuses ; question sociale = désordre). [...]
[...] Louis Blanc notamment, créateur des ateliers nationaux, membre du gvt provisoire de 1848, défend l'émancipation des ouvriers grâce à un monopole d'Etat ; il pense que la concurrence est une chose négative. Secteur public central devant organiser l'éco. Idée reprise par Paul Brousse et d'autres. D'autres sont résolument anti-étatistes et anarchistes : se revendiquent de Proudhon, contre Marx, ni Dieu ni maître Bakounine, ou anarcho-syndicalisme (autonomie du syndicat, et primat du syndicat sur le parti). L'appel à la révolution ? L'inscription internationale ? [...]
[...] Critique du catholicisme qui aurait dévoyé le message de Jésus. Insistent sur la foi, la fraternité, l'amour mais refusent la politique. Options politiques et révolutionnaires rejetées ; ils veulent persuader les gens et non pas imposer le changement. St Simon insiste aussi sur l'importance du religieux mais veut fonder, pour l'époque de la RI, une religion civile (ses fidèles créeront une Eglise StSimonienne ) ; Fourier critique la religion mais pense que le sentiment religieux est une passion légitime ; Cabet pense que religion = cohésion sociale, le 1er communiste de l'Histoire est Jésus. [...]
[...] La lutte des classes existe partout sauf dans la 1re et dans la 5e étape ; la RI n'a fait que la simplifier (ensemble de classes luttant auparavant 2 classes) ; aucune conciliation possible, la seule issue est la guerre et la victoire du prolétariat. Libéralisme & capitalisme inventés par la bourgeoisie ; valide l'analyse de Proudhon sur la propriété ; le prolétariat aussi est une invention du capitalisme. Il donne à cette nouvelle classe une mission messianique : réaliser le socialisme. [...]
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