La socialisation politique - publié le 26/03/2013

Thèmes abordés

Socialisation politique, opinion politiques, pouvoir politique, comportements politiques, univers politique

Résumé du document

C'est le phénomène général, le processus global, qui permet de comprendre en grande partie les différentes attitudes et opinion politiques.
Les dimensions de la socialisation politique: concerne toutes sortes de normes, il nous permet de comprendre l'acquisition de représentations relatives au pouvoir politique ainsi que la formation des opinions et des comportements politiques des individus.
Au sein du processus général de socialisation on trouve un processus particulier, le processus de socialisation politique qui est le processus par lequel un individu se construit des schèmes de compréhension de l'univers politique.
La conséquence est que des opinions que l'on défend comme personnelles sont en grande partie le fruit de notre vie sociale.

Extraits

[...] o 1ière hypothèse : La famille peut être un lieu d'apprentissage de l'autorité et de la soumission du pouvoir. Thèse développée par Adorno et Horkheimer. Famille comme lieu d'exercice du père, et donc l'enfant grandit avec l'idée que certains hommes exercent un pouvoir sur d'autre, et qu'il faut donc obéir aux ordres. Vecteur donc d'acceptation du PP. Mais la limite : elle ne fait pas de distinction entre les familles et les contextes. o 2ième hypothèse : On insiste sur la transmission d'une culture politique par la famille, développée par Almond et Verba. [...]

[...] Le processus de socialisation politique n'est pas complètement séparable de la socialisation normale. On peut distinguer 3 niveaux de socialisation politique : Les croyances relatives à la nécessité du pouvoir politique : être socialisé politiquement c'est d'abord intégrer l'idée que le pouvoir politique doit exister. Dimension fondamentale, se soumettre à des lois repose largement sur le processus d'intériorisation de la contrainte considéré comme légitime. A la fin, elle finit par être vue comme un choix et plus une contrainte. C'est le résultat de la vie sociale, de l'éducation, des discours politiques, qui va contribuer à considérer le pouvoir politique comme normal. [...]

[...] 3ième hypothèse : La famille est un lieu de formation de préférences politiques partisanes. Thèse du paradigme de Michigan, elle prétend que les préférences partisanes sont précoces et qu'elles sont conforme à celles de leurs parents. Les français à la même époque mettent en avant la transmission de préférences P au sein des familles. Mais pour eux, c'est surtout le positionnement sur l'échelle droite/gauche qui est transmis et non l'attachement à un parti politique. Mais il peut y avoir des ruptures à cause de 5 phénomènes : Des événements peuvent venir bouleverser les représentations et croyances de l'enfance. [...]

[...] Les dimensions de la socialisation politique Concerne toutes sortes de normes, il nous permet de comprendre l'acquisition de représentations relatives au pouvoir politique ainsi que la formation des opinions et des comportements politiques des individus. Au sein du processus général de socialisation on trouve un processus particulier, le processus de socialisation politique qui est le processus par lequel un individu se construit des schèmes de compréhension de l'univers politique. La conséquence est que des opinions que l'on défend comme personnelles sont en grande partie le fruit de notre vie sociale. D'une part elle se produit à travers des expériences proprement politiques. Cela peut être un cours d'instruction civique, l'écoute d'un discours politique. [...]

[...] La socialisation par les événements va être rythmés par bond et revirements. On ressemble à son père, mais aussi à son temps. Ccl : L'opinion politique d'un individu se construit sur une base d'expériences répétées, sur le base de solidarité ressenties dans la vie quotidienne, mais aussi sur la base d'influences très diverses selon les individus. Ce processus explique à la fois la relative continuité des OP mais aussi sur les ruptures possibles dû à une transformation brutale de la conjoncture ou dû à un changement de milieu de socialisation. [...]