Singularité, communisme français, classes populaires, mouvement ouvrier français, guerre froide, Front populaire
Le Congrès de Tours du 25 au 30 décembre 1920 est l'événement matriciel qui donne naissance le 29 décembre à la section française de l'internationale communiste, par la scission majoritaire du PS de la motion Cachin-Frossard.
Le journal de Jaurès, l'HUMA devient le quotidien du PCF.
Ce PC va s'appeler pendant quelques mois le PS-SFIC « section française de l'internationale communiste », ce qui est très révélateur de ses origines : ce sont des biens des socialistes qui ont voulu effacer les conséquences d'une crise profonde dans laquelle est entré le PS dans la WW1, une situation de transition.
[...] L'influence du Kominterm prend en charge totalement ce travail de transposition des textes et de formation. Il bouleverse l'économie du monde ouvrier, engage un travail de conformation en envoyant des représentants dans tous les pays en les soumettant à des directives centrales. Un parti de type nouveau La séduction du procesus de modernisation autoritaire du mouvement ouvrier français d'avant 1914. Une génération qui voulait régénerer son idéal, et qui a été très fasciné par la Russie des soviets comme démocratie directe. [...]
[...] Voir Sylvain CREPON ethnoprotectionnisme. Dès mid-1960, le PCF s'inquiète de la déstabilisation de l'évolution de ses plus anciens territoires. L'échec de la stratégie d'union de la gauche Frédéric Beigbedder responsable de la campagne de Robert Hue. Le duel Mitterand/Marchais ; avec une préférence des ouvriers pour Mitterand. Le problème du PCF dans la Ve n'est pas le même qu'avant où on prennait le pouvoir avec le parlement. Avec un système présidentiel, le PCF n'a plus sa place. Il n'a le choix qu'entre l'opposition et l'alliance, faire une alliance en gardant sa particularité. [...]
[...] Le titre de communiste Comment s'est-il imposé ? En 1920, les socialistes ont à voter sur les 21 conditions : refus absolu-acceptation conditionnée-acceptation simple- acceptation absolue ; acceptation simple qui fut adopté. La 17e fut celle de la dénomination : renommer le parti en tant que communiste. Véritable problématique : SFIO 2e Intl. Puis en mars 1920 SFIO 3e Intl. Avec les confitions posées par les soviétiques pour cette adhésion. C'est cette adhésion à la 3e qui a été votée aux 70%. [...]
[...] Le poids de la PGM guerre : une crise de conscience profonde du socialisme français. Coup de massue sur le PS avec l'assassinat de Jaurès au café du Croissant le 31 juillet 1914 qui avait mis en place une stratégie pacifiste. guerre : un creuset de formation pour une relève militaire. Alors qu'il aurait surement accepté une guerre défensive, les français se retrouvent à accepter une guere qu'ils ne veulent pas vraiment. choix républicain de la défense nationale, pas nécessairement socialiste. [...]
[...] Le problème fondamental : existe-t-il une singularité du communisme français ? 3e courronne des partis qui n'ont jamais été au pouvoirs mais qui étaient très liés au PC central parti autoritaire pas comme les autres inséré comme les autres dans un système de partis Parti antisystème, tribunitien, parti d'ouvrier dirigé par des ouvriers. Mais toujours un débat en son sein, n'était il pas intégré dans un système partisan avec ses affiches et ses mairies ? Moïseï OSTROGORSKI grand politiste analyste des partis, le problème de la démocratie dans les partis n'a rien à voir avec la question de la place des partis dans la démocratie : un parti peut ne pas fonctionner démocratiquement mais occuper un rôle dans un système de partis. [...]
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