La science politique n'a fait son apparition que très tardivement à la fin du XIXe siècle et ne s'est développé qu'au début des années 60.
Il y a une confusion dans le terme. La science politique n'est ni une activité politique, ni une
activité journalistique. Toutes les études de sciences politiques sont la partie cachée de l'iceberg
politique.
Ce qu'on appelle aujourd'hui Science politique, était dans l'antiquité une réflexion sur la vie de la cité. Le contenu de la discipline a toujours été le même, mais il a porté des noms différents car les méthodes ont changés.
Tocqueville a été aussi l'initiateur d'une science politique en France.
La science politique est très américaine (libérale).
[...] La violence est légitime parce qu'elle est utilisé conformément à la règle et au droit en vigueur. Elle pose des difficultés car si l'on suit Weber, le régime d'Hitler est légitime. Ce qui pose un problème, c'est que la légitimité dépend de l'application des règles. Idée de justice écartée. Cela étant il fait progresser l'idée étatique en découvrant que l'Etat a le monopole de la violence. Pour Weber, l'Etat a d'abord été un Etat patrimonial, qui se définit dans son patrimoine, avant de se définir dans son patrimoine rationnel (Etat légal rationnel, ou bureaucratique moderne). [...]
[...] Ces institutions permettent de contrôler et limiter les pouvoirs du monarque. Les monarques vont imposer des grandes chartes, comme celle de 1215, qui va imposer la règle du consentement de l'impôt. En moins d'un siècle, cette institution va s'appeler le Parlement. On va faire siéger les nobles d'un côté et les bourgeois de l'autre 1. Le processus d'institutionnalisation de l'Etat Au départ il n'y a qu'une Cour du Roi qui ne traite que des affaires de la Cour. Et ensuite, ce sont des institutions qui vont se spécialiser. [...]
[...] Le sens moderne de dictateur : apparu avec la Révolution française et la Terreur de Robespierre. C'est un régime de concentration des pouvoirs autour d'un home, d'une assemblée ou d'un parti, qui l'exerce sans limite et qui pali sa faible légitimité par l'exercice abusif de la force. : Illégitimité du pouvoir : le peuple le subit sans l'accepter. Cela tient de la modalité d'exercice. La concentration des pouvoirs : ce n'est pas que le non respect de la séparation des pouvoirs, mais c'est surtout c'est l'absence de contrôle démocratique. [...]
[...] Dans l'histoire, ce que l'on a reconnu comme politique a considérablement augmenté. Etendue de la sphère politique La polis antique Pour les grecs, il existe un domaine public, qui concerne les activités de tous, et un secteur privé qui concerne les activités de chacun en sa maison (ce n'est qu'un secteur sans champs politique, uniquement de nécessité). L'économie, le travail, les questions social sont d'ordre privé, donc dans la maison. Ce qui est religieux est politique La science échappe aux hommes. [...]
[...] Max Weber : l'Etat se définit par le monopole de la violence légitime. Nous entendons par État une entreprise politique de caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès dans l'application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime. Il a toujours existé d'état d'un point de vue politique, donc l'Etat n'est qu'un point de vue de la politique moderne. L'Etat est défini par les moyens. Weber cherche le moyen qui singularise l'Etat au regard des autres groupements. [...]
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