Cours de sciences politiques - publié le 02/09/2008

Résumé du document

Le but du politologue est de passer en dehors de la réflexion spontanée de la politique pour construire un objet véritablement scientifique. Ils préfèrent parler du politique, de cette notion, cette abstraction qui est l'objet de la science politique. Comment le définir ? On ne va pas s'intéresser aux caractères extérieurs de la politique mais l'on va déterminer les propriétés de la politique. 2 questions : 1. Selon quels critères d'observation peut on repérer l'effet politique ? Il s'agit de localiser le politique parmi l'ensemble des phénomènes sociaux. 2. Selon quels critères d'utilisation peut-on qualifier l'effet politique ? : Définition du politique (...)

Extraits

[...] Désormais il est difficile de donner une orientation politique au vote féminin. Profession indépendante et salarié : Il y a un clivage politique entre ceux qui sont à leur compte et ceux qui ont un patron, cela ne relève pas du revenu mais plutôt d'une différence culturelle qui aboutit à une différence idéologique, il y a la mise en avant de la propriété privée, du coté des salariés on est en faveur d'orientation sociale, de l'action collective, du service public qui sont attachés à la défense des statuts. [...]

[...] Le clientélisme, c'est se mettre au service de quelqu'un, une partie déshéritée de la population se range sous les ordres de membres de l'élite. Cela permet d'avoir beaucoup d'électeurs, de partisans. Dans ce régime il y a des élections parfois des alternances qui n'en sont pas vraiment car les gens élus sont tous élus du même monde (économique). Ce sont des pays ou il y a beaucoup d'inégalités économiques. Il y a des liens d'intérêt entre les clients et les patrons, liens qui unissent les grands entrepreneurs à leurs ouvriers ou des grands propriétaires fonciers à des paysans sans terre. [...]

[...] La domination charismatique : Elle repose sur la soumission à un chef charismatique : c'est un individu auquel on attribue des qualités hors du commun parfois on le considère comme un surhomme. Il exerce une forte emprise personnelle sur ces partisans (fonctionne à l'émotion). Ce chef peut être un prophète, Napoléon, Alexandre le grand, le tribun, ce pouvoir est oratoire de surcroît. C'est quelqu'un qui ne peut pas se tromper, il nous dirige il est inspiré très souvent par dieu. [...]

[...] Cela impose de chercher au sein de la société une autre source de légitimité. Le seul principe laïc d'adhésion à l'état, c'est le consentement assuré par le vote. Cette légitimité est très supérieure quand il y a réellement un choix entre plusieurs candidats. Si il n'y a pas de choix direct on a affaire à un simulacre de démocratie dont la fonction légitimante est affaiblie. L'intervention dans le choix des gouvernants : l'électorat choisit parmi les personnes qu'on lui propose, le peuple ne choisi pas directement son candidat, il y a en effet des primaires avant les élections présidentielles. [...]

[...] Le problème avec cette définition est que la notion de pouvoir est trop vague, car celui-ci est présent dans toutes les institutions sociales, le pouvoir s'assimile à la domination, c'est donc trop abstrait. Le codage des relations sociales : Le point de départ : les faits politiques sont des faits sociaux, ils ne sont pas naturels. Les faits politiques ne le sont par essence. Ex : une ONG. Certains faits sociaux deviennent politiques par un processus particulier qui est un processus de codage des relations sociales. Dans la société, la conduite humaine n'a pas en elle-même une signification pré établie. Ce sens n'existe que dans un certain complexe culturel. [...]