Sciences politiques, citoyenneté, partis politiques, élections, choix électoral, militantisme, engagement politique, Nuit Debout, action collective, électorat, Siegfried, déterminants du vote, conditions d'éligibilité, abstentionnisme
Qu'est-ce que la science politique ? La science politique est l'étude du politique et du comment les sociétés humaines se gouvernent-elles, du comment s'organisent les règles qui organisent la vie en société. Les notions centrales de la science politique sont le pouvoir, l'État, le régime, la domination pour comprendre qui détient le pouvoir, question non triviale. Et comment les individus se soumettent à ces règles (cf. discours sur la servitude volontaire). On peut répondre au questionnement général de la science politique selon deux approches : d'un point de vue philosophique, cette démarche consiste à interroger de façon théorique le gouvernement des sociétés, au nom de quelles valeurs conçoit-on les gouvernements ? Comment des idées ont-elles émergé ? C'est s'intéresser à l'émergence des idées politiques.
[...] On vote pour ne pas regretter. B. Le vote comme obligation sociale Voter comme intégration d'une norme sociale. Quand on dit que le vote est une obligation sociale (contrainte de vote), cela revient à dire que l'on vote avant tout car on associe le vote à une pratique positive, on se dit qu'il est bien qu'il est bon de vote, qu'il faut le faire, et ce même si on ne sait pas trop pour qui voter, même si on a des doutes plus ou moins importants sur l'effet de ce vote : on voterait moins pour choisir un candidat, pour influer sur le fonctionnement politique mais plutôt, aussi pour répondre à une norme sociale, pour bien se comporter. [...]
[...] C'est une extension historique des formes de participation instituées. Il distingue trois moments : - La « démocratie parlementaire » : représentant indépendant des représenté, souveraineté très limité, décisions prises dans l'arène parlementaire - La « démocratie des partis » : nouvelles formes de participation, lien plus étroits entre représentant et représenté (via les partis) à travers l'engagement. La discipline de vote se développe avec l'avènement des partis. - La « démocratie du public » : la voix des représentés s'exerce aussi en dehors des représentants (référendums, manifestations, sondages o Reconnaissance des libertés publiques : ▪ Droit d'adhérer à un parti politique, de manifester, de faire une pétition ▪ En France : lois de 1864 (grève) (presse) (syndicats) ou encore 1901 (associations) ▪ Emergence d'un cadre légal encadrant la participation en dehors des dispositifs de la démocratie représentative o Une multiplication des dispositifs ▪ Les sondages d'opinion : faire entendre les « majorités silencieuses » (Sidney Verba), porter devant le public les problèmes politiques (Bernard Manin) ▪ Mais : vision très positive des sondages (les sondages comme outil de gouvernement) ▪ Vision très linéaire : ces évolutions ne sont ni continues, ni immuables ▪ Un débat toujours présent 2. [...]
[...] Se mobiliser au XVIIe, ne prend pas la même forme que les formes de mobilisation du XXe. Tilly montre que les moyens de protestations varient selon les contextes historiques en fonction de plusieurs facteurs ; par exemple l'évolution technologique : il n'y a pas de pétition sans imprimerie, la diffusion des manifestations internationales se fait plus facilement aujourd'hui Tilly repère une évolution majeure dans les modes de mobilisations collectives dans les pays occidentaux : il repère notamment que jusqu'au milieu du XIX les mobilisations sont localisées, proches des lieux où vivent ceux qui protestent. [...]
[...] Dans cette diversité d'associations, certaines relèvent des nouveaux mouvements sociaux qui portent sur des enjeux caractéristiques des sociétés post-industriels moins liés au monde du travail et au besoin matériel de ceux qui s'y engagent. Ces mouvements se sont développés à la fin des années 1960, qui se sont inscrits dans des organisations moins centralisées laissant place à des assemblées générales. Ces mouvements sociaux sont notamment des mouvements écologistes, régionaliste, féministes, anti-nucléaires. Parmi les causes donnant naissance à de nouvelles formes d'engagement on peut évoquer la lutte contre le SIDA par exemple, la défense des étrangers . [...]
[...] Ce qui compte c'est le type d'enseignement plus que le contenu ici. On a aussi un effet du mode de vie scolaire qui va générer une confiance ou une méfiance envers l'autorité. On a aussi des expériences de la démocratie scolaire ayant des effets contradictoires rendant normal des élections de représentants ou une forme de scepticisme quand les délégués sont peu conformes aux attentes. L'école peut aussi agir sur l'adhésion à un régime particulier (ex : hussard noir de la république). [...]
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