sciences politiques, le cadre, l'espace, la participation politique, Etat
La science politique peut être associée soit à l'analyse de la vie politique, des rapports de force, de pouvoir et elle peut s'apparenter à une sorte de journalisme intelligent, soit à l'analyse des doctrines, à la philosophie politique. Réduire la science politique à l'analyse des idées, c'est réducteur car les auteurs sont pour beaucoup non pas des chercheurs, mais des moralisateurs. L'objet de la science politique était très moral, on recherchait ce qui se faisait de bien. Pas une position de recherche ou de questionnement, on leur demande de juger le
système politique. On a un jugement de valeur sur la politique pas une volonté de comprendre. La démarche du politiste se constitue autour de trois principales obligations, la première est de séparer le regard clinique de l'observateur du regard moraliste, essayer de regarder l'action politique sans porter de jugement de valeur. La deuxième obligation est d'utiliser des techniques d'investigation reconnues par tous (sondage, statistiques, analyse comparée), le chercheur se doit d'utiliser des méthodes pour observer. La troisième obligation est qu'il faut proposer un cadre conceptuel pour comprendre l'activité politique.
Les premiers penseurs du politique sont Machiavel, Montesquieu, Tocqueville, Max Weber. Machiavel va à travers Le Prince (1532) rompre avec le moralisme habituel en essayant de décrire les coulisses de la politique, le Prince est quelqu'un qui doit souvent être cruel, menteur, masquer ses intérêts, manigancer en coulisse pour bien gouverner. Le mensonge est fondamentalement lié à l'activité politique selon Machiavel.
[...] Normes élaborées par les professionnels mais rendus obligatoires par les Etats. En France, AFNOR agence française de normalisation. La plupart des règles internationales sont issues de conventions internationales entre les Etats, ou des organisations dans lesquelles les Etats sont représentés (ex :action contre la délinquance financière). Prérogatives régaliennes de l'Etat bousculées par la mondialisation, et notamment par l'union européenne. Le droit européen est influent dans notre quotidien. Mais d'un autre côté le développement des régionalismes joue aussi contre l'Etat. Cette question reste secondaire en France. [...]
[...] La télé a modifié le langage des politiques, la façon de s'exprimer. La télé aurait mis partiellement fin à la langue de bois, et au langage mort (sur- idéologisé) en proposant un langage plus pragmatique, plus proche du quotidien des individus, elle a contribué à désacraliser la fonction politique. Les media favorisent l'apparition d'un circuit plus court entre les hommes politiques et les citoyens. Grâce à la télé, les politiques peuvent parler sans intermédiaire avec le citoyen, un lien direct, de familiarité. [...]
[...] Fonction idéologique des partis aussi. Les partis produisent des programmes mais aussi des idéaux. Il u des partis qui sont plus enclins à produire des programmes et d'autres de l'idéologie. Les partis les moins à même d'exercer des responsabilités électorales sont souvent les plus idéologiques. Ils prônent une rupture avec l'ordre établi. Ce sont des partis très éloignés du pouvoir. Ils proposent des références idéologiques radicales et c'est pratique puisqu'on est quasiment sûr qu'ils n'accèderont jamais au pouvoir. Ces partis peuvent donc fournir une idéologie plus poussée que les grands partis institutionnalisés. [...]
[...] Les différences sont d'ordre idéologique, mais touchent également la nature du pouvoir. Le totalitarisme de droite se réfère à une communauté étroite : de race ou de nation. Le totalitarisme de gauche s'attache aux communautés universelles. Différence idéologique qui renvoie à deux autre différences : la guerre et la démocratie. La guerre est l'objet d'une apologie dans les régimes fascistes, nazis. C'est une façon de renvoyer au passé glorieux, elle valorise la force. Le communisme condamne la guerre. Ce ne serait qu'un paravent de la bourgeoisie pour maintenir son pouvoir, c'est une invention des bourgeois qui envoient le bas peuple se faire exterminer. [...]
[...] Toute règle adoptée pour enlever les contradictions sortirait de la démocratie directe car encadré. Les obstacles d'ordre psycho tiennent dans le fait que les citoyens ne veulent pas exercer une telle activité politique. Ex : démocratie athénienne : la montée de l'individualisme et l'absentéisme ont coulé cette démocratie. Gouverner, c'est être responsable des actes que l'on prend. La démocratie directe est finalement nulle part utilisée, seule la démo représentative est possible. La démocratie est dite représentative quand les gouvernements représentent le peuple. [...]
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