La science politique, rapport contemporain, la démocratie, la souveraineté, la guerre, la religion
La science politique doit aboutir à la formulation de vérités et non pas d'opinions. Ces connaissances ne portent pas sur l'avenir, elles ne peuvent porter que sur des faits passés. De ce point de vue, la science politique utilise le modèle universaliste de la science. Il y a des débats entre politistes sur la finalité de l'entreprise scientifique ainsi que sur les modalités de recherche.
Sur la finalité de la science, on a des politistes qui considèrent qu'on peut élaborer des lois politiques en science politique comme dans les sciences exactes (ex : Roberto Michels, loi sur l'oligarchie : toute organisation crée une élite).
Au contraire, des sociologues considèrent que l'activité de la science politique n'est pas d'établir des lois. Max Weber repère des affinités électives, une relation entre deux processus ne relevant pas de la même catégorie. Dans l'Ethique protestante et l'Esprit du capitalisme, Weber se demande pourquoi le capitalisme est apparu en Europe. Il considère qu'il y a une affinité entre l'esprit du capitalisme et une certaine représentation de la spiritualité dans le calvinisme.
Les politistes cherchent à appliquer les procédures de recherche issues des sciences exactes dans leur propre champ.
[...] Ces deux systèmes s'opposent au monde vécu cad celui qui fait sens pour les individus. D'ailleurs on peut prendre la CECA, origine de l'UE qui faisait sens et dont le but premier était d'éviter la guerre. La CECA était beaucoup plus parlante et supra nationale que les institutions de maintenant. Pour Habernas, l'UE est donc en panne car elle emprunte les systèmes. Habernas souhaiterait que ce projet post national soit étendu à l'échelle mondiale. Donc, des nations culturelle et un même patriotisme mondial. [...]
[...] Lorsque Kant parle de fédération, il faut penser confédération, une structure large, flexible, qui ne remet en aucun cas en cause le principe de l'Etat souverain. - Un droit cosmopolitique : Kant considère qu'il y a une citoyenneté du monde. Celle-ci renvoie à l'idée de transnational, phénomène qui travers les frontières. Kant identifie une règle, le droit cosmopolitique correspond à la règle de l'hospitalité universelle. Cette circulation sans contrainte des individus n'est pas source de menace pour eux-mêmes tant physiquement qu'intellectuellement. [...]
[...] La trajectoire d'exportation et d'importation du modèle européen n'aboutit pas aux mêmes mécanismes trouvés sur le sol européen. Cas d'espèce : l'indépendance du Kosovo. Première thèse : accélération du processus d'accroissement des Etats. Cela renvoie à la prolifération étatique : - Cette accélération dangereuse de la prolifération renvoie tout d'abord à la balkanisation : éclatement des structures de l'Etat en plusieurs entités : guerres civiles à caractère ethnique. - Mouvements de sécessions contribuent à créer des Etats faibles : ne peuvent garantir l'ordre public, l'activité économique ne garantit pas la viabilité de l'Etat. [...]
[...] Il faut attendre un siècle pour que l'idée soit à nouveau popularisée, après la guerre de 1870. Emile Boutmy va créer l'Ecole libre des sciences politiques. Il croit en l'initiative privée. Les circonstances du temps, après la défaite de 1870, la société française éprouve un malaise moral. On parle de régénérer moralement la société française en enseignant les classes gouvernantes. A partir de cette double pression, le projet de B est de développer une SP qui porte sur la vie contemporaine (comprendre son temps) à partir d'une approche pluridisciplinaire. [...]
[...] Les révolutions même si elles sont politique ou quoi, elles ne sont en aucun cas une démarche définitive en faveur de la république. Le régime républicain n'est pas encore définitif. Par conséquent, si les femmes votent elles risqueraient de remettre en cause toute la dynamique républicaine. Ce raisonnement est en partie pertinent mais pas que. En effet, des pays très catholiques reconnaissent le suffrage universel direct avant la France (Pologne, Belgique, Irlande). Mais il ya aussi un 2ème problème : en insistant juste sur le critère religieux on rate une deuxième explication plus profonde Une explication fondée sur une conception de la femme (lente reconnaissance de son individualité moderne) En France, les intellectuels (philosophes et tout) ont une conception de la femme qui rend impossible l'accès au droit de vote des femmes. [...]
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