SAVANT, POLITIQUE, MAX WEBER
Max Weber est né le 21 avril 1864 à Erfurt. Issu d'une famille bourgeoise de la Prusse de Bismarck, il étudie entre autres le droit, l'économie politique, l'histoire, la philosophie, et la théologie. Il part à Strasbourg faire son service militaire, avant de revenir en Allemagne pour reprendre ses études, à Berlin puis à Göttingen. Il est nommé Privatdozen à l'université de Berlin en 1892 où il enseigne le droit commercial. Enseignant illustre et reconnu par ses pairs, il obtient la chaire d'économie politique de la faculté de Fribourg puis de celle d'Heidelberg. Il est atteint en 1897, suite à la mort de son père, d'une profonde dépression qui l'oblige à interrompre sa carrière universitaire jusqu'en 1903.
[...] Conclusion Nous avons donc vu au travers de chacune des deux conférences les portraits idéaux du savant et du politique. Le savant est contraint à l'observation de la plus stricte neutralité, lui permettant d'opérer une rationalisation de toutes choses, contribuant de fait à la création d'un monde désenchanté. C'est dans ce monde que l'homme politique doit tout de même défendre une cause qui lui semble juste. Cependant, cela même est rationalisé par Weber ; la passion et la conviction ne sont pas suffisantes à la politique. [...]
[...] Il se doit donc de rester objectif ; le combat d'idées ne peut être mené que par le véritable homme politique. La distinction faite entre le fonctionnaire et l'homme politique, il nous est possible de nous intéresser à son profil. Capable de prendre position, il lui revient de défendre les idées qu'il trouve juste. Cela appelle donc de sa part une responsabilité, mais également une nécessaire accession au pouvoir. Weber voit cette figure dans deux professions : Le journaliste, capable de démagogie. Toutefois cette voie, par sa rudesse, s ne semble pas être la plus indiquée pour l'accès au pouvoir. [...]
[...] L'œuvre de Weber est surprenamment actuelle. On y retrouve les grands débats sur l'enseignement et la science, la neutralité des enseignants ayant aujourd'hui été érigée en principe essentiel de l'éducation. Par ailleurs, le rapport de la science à la religion de Weber trouverait sans aucun problème sa place dans le débat actuel, en l'élargissant aux sciences dures, desquelles la religion peut parfois être un farouche opposant. De plus son analyse de l'homme politique gagnerait à être rappelée, à l'heure ou la notion d'homme politique est totalement floue pour la majorité d'entre nous. [...]
[...] Le fonctionnaire d'un parti politique. Pour Weber, l'apparition des partis s'est faite en Angleterre avec la scission des milieux aisés, menée par des élites intellectuelle, et motivée par des intérêts sociaux ou individuels. Cela conduit à une domination politique des notables. La situation contemporaine de Weber est différente ; les mœurs ont évolués, notamment à cause des notions de démocratie et de suffrage universel. Pour toucher les masses, les partis se sont unifiés. Le pouvoir est aux mains des fonctionnaires de ces partis, décideurs de la politique du parti, et rédacteurs du programme à appliquer. [...]
[...] Le savant et le politique, Max Weber Présentation de l'auteur et de l'ouvrage Max Weber Max Weber est né le 21 avril 1864 à Erfurt. Issu d'une famille bourgeoise de la Prusse de Bismarck, il étudie entre autres le droit, l'économie politique, l'histoire, la philosophie, et la théologie. Il part à Strasbourg faire son service militaire, avant de revenir en Allemagne pour reprendre ses études, à Berlin puis à Göttingen. Il est nommé Privatdozen à l'université de Berlin en 1892 où il enseigne le droit commercial. [...]
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